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Grippe aviaire-Communiqué de presse de l\'AFSSA [1044 lectures] 
 
  05/02/2007 21:45 par ΩFrançois 
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Maisons-Alfort, le 5 février 2007
Communiqué de presse
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a été saisie le 3 février 2007,
conjointement par le Ministère de la santé et des solidarités et le Ministère de l’agriculture
et de la pêche, suite à la confirmation d’un premier foyer d’infection par le virus Influenza
aviaire H5N1 hautement pathogène dans un élevage de dindes au Royaume-Uni.
Le groupe d’experts réuni en urgence a évalué :
• les conséquences pour la France de l’apparition d’un foyer domestique d’Influenza
aviaire H5N1 dans un Ă©levage de dindes au Royaume-Uni fin janvier 2007,
• l’évolution éventuelle du niveau de risque auquel sont exposés les oiseaux détenus
sur le territoire métropolitain, conformément à la grille d’évaluation proposée dans
l’avis du 12 septembre 20061.
Ce foyer caractérisé le 3 février dernier dans un élevage de 160 000 dindes situé à Upper
Holton dans le Suffolk, est associé à un virus Influenza H5N1 hautement pathogène dont
les données préliminaires de séquençage du gène H5, acquises par le Laboratoire
communautaire de référence, semblent suggérer qu’il serait identique au virus du cas
hongrois identifié fin janvier, lui-même très proche de virus détectés en Europe centrale au
cours de l’hiver et du printemps 2006.
Cependant, la situation du foyer britannique est très différente du foyer hongrois. En effet,
les hypothèses avancées dans l’avis de l’Afssa du 31 janvier 20072 pour expliquer
l’introduction du virus dans le foyer hongrois, à savoir les déplacements migratoires ou
non de la faune sauvage ou la persistance du virus dans le biotope environnant,
apparaissent très peu probables dans le cas britannique. Pour autant, en l’absence de
résultats d’une enquête épidémiologique en cours, on ne peut éliminer totalement cette
hypothèse.
1 (Avis du 12 septembre 2006) « Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur l’évaluation du niveau de risque de
contamination par le virus Influenza hautement pathogène en provenance de la faune sauvage, auquel sont exposés les oiseaux
détenus sur le territoire métropolitain et des mesures à prendre en fonction d’une échelle de risque. »
2 (Avis du 31 janvier 2007) « Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à l’apparition de foyers d’Influenza
aviaire H5N1 hautement pathogène en Hongrie et en Russie et à la réévaluation du risque lié à l’introduction du virus par les oiseaux
sauvages en France. »
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Compte tenu de la dimension de l’élevage et de sa destination, l’origine de l’introduction
du virus est plus vraisemblablement Ă  rechercher dans le transport du virus par des
oiseaux domestiques et/ou des supports passifs (litières, cages, véhicules, …), comme cela
a été classiquement reconnu au cours des épisodes précédents d’Influenza aviaire
hautement pathogène en Europe (H7N1 en Italie du Nord et H7N7 au Benelux) au cours
d’échanges licites ou non.
Dans ce contexte, le risque immédiat que représente ce foyer pour la France et l’ensemble
des Etats-membres de l’Union Européenne, dépend essentiellement de la capacité des
autorités britanniques à le contrôler, puisqu’elle déterminera la possibilité de maîtriser la
circulation du virus H5N1 aussi bien chez les oiseaux d’élevage que dans l’avifaune locale
(notamment aquatique).
Compte tenu de l’ensemble des informations disponibles et conformément à son avis du
12 septembre relatif à l’évaluation des risques de contamination par la faune sauvage, le
groupe d’expertise collective d’urgence estime que le niveau de risque actuel pour la
France doit passer de négligeable à faible (2a), bien qu’il n’y ait pas de cas reconnu dans
l’avifaune sauvage. Les mesures associées à ce niveau de risque portent en particulier sur
le renforcement de la surveillance active et passive par les professionnels des mortalités
d’oiseaux sauvages ainsi que sur l’interdiction du transport des appelants3.
Par ailleurs, il conviendra dans le même état d’esprit, de mettre en oeuvre les mesures de
biosécurité et de contrôle des mouvements d’oiseaux domestiques prévues par la
réglementation.
Dans les jours et semaines à venir, toute indication d’évolution péjorative de la situation
en Grande Bretagne, comme l’apparition de cas dans la faune sauvage ou dans les
élevages, conduira l’Afssa à une réévaluation du niveau de risque.
En ce qui concerne l’appréciation de la situation en France et dans les pays voisins,
l’Agence rappelle tout l’intérêt d’une transmission rapide des informations issues de
l’épidémiosurveillance.
Contacts presse : Direction de l’information et de la communication
01 49 77 27 80 Eléna Seité, attachée de presse
01 49 77 13 59 Baptiste Lélouard, attaché de presse
3 d’autant plus que la chasse est fermée depuis le 31 janvier 2007
 
 
 
 
 
 
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