Le Tour de France de cyclisme traversait l'Arrageois, jeudi matin. Un moment choisi par les colombophiles pour marquer le coup.
Et de lancer une nouvelle étape de leur propre manifestation devant une quinzaine de personnes, à Croisilles, rue des Anciens - Combattants. Une sorte de Tour de France de lâcher de pigeons. Comme pour la Grande boucle, l’épreuve s’étend sur plusieurs journées.
Peu après 10 h 30, près de 150 pigeons ont été lâchés et se sont envolés vers leur pigeonnier, situé à Paris. « Il y a quinze étapes et quinze colombophiles participent », précise Marcel Leroy, responsable de la communication de la Fédération de colombophilie française.
Opération de communication
Ce Tour de France constitue en fait une opération de communication. « Si l’on veut recruter de nouveaux adhérents, il faut se faire connaître », admet Marcel Leroy. Pour ce faire, la fédération française surfe sur la vague de la Grande boucle. « On a débuté au Touquet, mardi. On essaie de faire coïncider avec le tracé du Tour de France (de cyclisme). » Ce qui a été le cas dans le Nord-Pas-de-Calais, région colombophile.