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Auch. Quel mal touche les palombes ? [1009 lectures] 
 
  12/02/2014 21:34 par ΩFrançois 
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Les oiseaux bleus se nourrissent notamment de maïs. Cette denrée, moisie par l'humidité, favoriserait l'apparition de la trichomonose
Le parasite de la trichomonose, appelée également «muguet», est à l’origine de plusieurs décès de palombes constatés dans le département. Les services de l’État, qui refusent de tomber dans la paranoïa, surveillent l’évolution de la situation.

«Des cadavres de palombes jonchaient le sol. Je n’avais jamais vu ça !». Sur le secteur de Bourrouillan, des promeneurs ont constaté le décès de plusieurs volatiles. Ils auraient contracté la trichomonose, appelée également le «muguet» (lire encadré ci-dessous). Ce que confirme Frédéric Bellot, technicien à la fédération des chasseurs du Gers. «Quelques oiseaux ont été analysés par le laboratoire vétérinaire départemental. Et la trichomonose a été diagnostiquée.» Dans quelle mesure la population de palombes gersoises est touchée par cette épidémie ? Autour de Bourrouillan, certains chasseurs affirment qu’1 à 2 % des oiseaux bleus seraient malades. D’autres évoquent plusieurs centaines de cadavres sur le département. «Ces chiffres sont difficilement vérifiables, indique Frédéric Bellot. La trichomonose est un parasite récurrent. Tous les ans, des cas de muguet sont constatés dans le Gers. Peut-être que cette année, le phénomène est un peu plus prononcé.»
Plus de 400 000 palombes dans le Gers

Une épidémie qui ne se cantonne pas au Gers. Bretagne, Normandie, Vendée... Aucune région de l’ouest de l’Hexagone n’est épargnée. Sans tomber dans la paranoïa, les services de l’État, via le réseau Sagir(1), sont attentifs à l’évolution de la situation. Didier Vilatte, vétérinaire à Samatan et spécialiste des maladies contractées par les volatiles, affiche la même prudence : «J’ai constaté la présence de quelques cas de trichomonose sur le département mais rien d’alarmant. En revanche, si des promeneurs ou des chasseurs observent plus de cinq cadavres de palombes sur un même secteur, il faut qu’ils le signalent au service compétent.»

Le Gers, qui compte plus de 400 000 palombes sur son territoire, est, selon les spécialistes, la zone d’hivernage la plus prisée de France par les oiseaux bleus. Une caractéristique qui favorise la présence de ce parasite sur le secteur.

(1) Sagir est un réseau de surveillance épidémiologique des oiseaux et des mammifères sauvages terrestres en France mis en place par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Comment se manifeste la trichomonose ?

La trichomonose se développe dans la gorge et le jabot des palombes avant d’atteindre d’autres organes. Des abcès jaunâtres sont visibles dans le bec, le pharynx, la trachée et surtout l’½sophage jusqu’au gésier du volatile. Les oiseaux bleus éprouvent des difficultés à se nourrir, ce qui les rend maigres et faibles. La propagation de ce parasite serait notamment favorisée par l’humidité ambiante. Leur nourriture, principalement le maïs, a moisi à cause des précipitations survenues ces dernières semaines. Ce qui contribuerait au développement de la maladie.
 
 
 
 
 
 
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