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Frencq : Flovic Hanquez est le meilleur jeune colombophile de France [3300 lectures] 
 
  21/04/2013 09:33 par ΩFrançois 
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mini_1304210932063893.jpg Il a Ă©tĂ© sacrĂ© meilleur jeune colombophile de France, le 24 fĂ©vrier dernier, Ă  Carquefou, près de Nantes. Flovic Hanquez a 23 ans et demeure au hameau de Le Turne, Ă  Frencq. Dès qu’il rentre de son travail en boucherie, il file s'occuper de ses 180 pigeons. Depuis deux week-ends, la saison des concours a recommencĂ©. Rien Ă  voir avec les gros pigeons patapoufs des clochers ou du port d’ĂŠtaples, dont le rayon d’action n'excède pas 500 mètres. « Les pigeons de concours, explique Flovic Hanquez, c'est pas des pigeons de basse-cour, ce sont des athlètes : nous, on est leurs coaches. Il faut savoir les monter en forme.» Et ça, c'est tout un art. Il s'agit de donner les bons complĂ©ments alimentaires pour tenir toute une saison et aider chaque pigeon Ă  rĂ©cupĂ©rer de ses efforts : « On leur donne des vitamines, du thĂ©, on leur fait prendre des bains... ils ont leurs deux volĂ©es quotidiennes d'une heure pour se dĂ©gourdir les ailes. Les concours, c'est une question de prĂ©paration. » S'il est bien dans son corps, le pigeon sera fort dans sa tĂŞte et mĂŞme lâchĂ© Ă  500 kilomètres ou plus d'ici, saura regagner son pigeonnier Ă  60 kilomètres/heures de moyenne, avec des pointes, si le vent est bon Ă  plus de cent Ă  l'heure ! La passion de Flovic est rĂ©cente. Certes, grâce Ă  son père, Pascal, il a toujours eu des pigeons « depuis gamin ». Mais il ne faisait pas de concours. C'est venu après le dĂ©cès de sa maman, en octobre 2009. Un copain lui en avait donnĂ© l'envie et son père, son premier formateur, s'est mis Ă  construire des pigeonniers. Quatre en tout. Une façon de surmonter l'Ă©preuve. « C'est Philippe Vasseur, le prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© colombophile de Neufchâtel qui m'a vraiment lancĂ©. Il a Ă©tĂ© mon parrain. Il m'a donnĂ© mes premiers pigeons de concours. La première annĂ©e, en 2010, j'ai eu seize jeunes pigeons et après beaucoup de monde m’a aidĂ©. » Comme il n'y a pas beaucoup de jeunes, les colombophiles plus âgĂ©s bichonnent la relève. Champion de France Car ce n’est pas rien d’ĂŞtre colombophile : les graines ne sont pas donnĂ©es et c’est contraignant. « C’est nettoyage des pigeonniers tous les jours, donner Ă  boire, Ă  manger, faire voler, soigner les malades... Ça reste une passion. » Envahissante tout de mĂŞme. Flovic n’a plus guère le temps de jouer au football, d’aller Ă  la chasse ou Ă  la pĂŞche et, outre son père, pour nourrir tous ses volatiles, il mobilise sa s½ur et sa copine. « Les pigeons prennent le dessus sur tout le reste. On en parle tous les jours. On se tĂ©lĂ©phone, on se dit qu’on vient de les lâcher, qu’ils ont une bonne volĂ©e, qu’ils ont pris de tout de suite de la hauteur ce qui est un signe de forme... » C’est Philippe Dusommerard, un Outrelois, instructeur du sous-groupement colombophile de Boulogne qui l’a prĂ©parĂ© au concours. Il faut tout savoir sur les pigeons, en connaĂ®tre les voies respiratoires, le circuit digestif, l’appareil reproducteur, les symptomes de maladie, les traitements, chaque os et quasiment chaque plume ! La prise en main du pigeon doit tout de suite rĂ©vĂ©ler s’il a de l’embonpoint, s’il est trop maigre, sa qualitĂ© de plumage, s’il a une bonne mue, quelle est sa forme etc. L’alimentation est la clĂ© d’une bonne santĂ© : il faut dĂ©terminer le bon mĂ©lange de graines, les plus appropriĂ©s Ă  chaque pĂ©riode : des protĂ©ines pour celui-ci, un peu de graines de lin pour graisser les plumes de celui-lĂ  ! Au concours rĂ©gional, le 15 dĂ©cembre dernier, Ă  Maubeuge, Flovic n’Ă©tait arrivĂ© que quatrième. « Du coup, peut-ĂŞtre plus que les autres, j’ai continuĂ© de travailler et d’approfondir les sujets... » Et la consĂ©cration est arrivĂ©e fin fĂ©vrier, en Loire-Atlantique : champion de France ! AdrĂ©naline La saison va durer tous les week-ends jusqu’au 15 aoĂ»t. Les jeunes pigeons, nĂ©s dĂ©but janvier, vont faire leurs premiers concours en juin : de la vitesse sur 250 km. Les plus anciens et aguerris feront du demi-fond (250 Ă  500 km), du fond (jusque 800 km) ou du grand fond (depuis Marseille, Perpignan, Barcelone...). Qu’est-ce qui va les faire revenir au plus vite au bercail ? Flovic indique le pigeonnier des « veufs », des mâles sĂ©parĂ©s de leur femelle avant de concourir : « C’est pour les motiver Ă  revenir très vite, explique-t-il. La motivation des pigeons, c’est leur conjoint -mĂŞme s’il peut arriver qu’il y ait quelques infidèles-, l’instinct familial, ils veulent retrouver leurs jeunes, et leur territoire : la peur que quelqu’un d’autre vienne prendre leur place dans leur casier. » Flovic connaĂ®t chacun de ses pigeons. « Aucun n’a la mĂŞme volĂ©e. On les reconnaĂ®t au vol. Chacun a sa diffĂ©rence. » Ă€ certains, il a donnĂ© des noms. « La mouette », « RibĂ©ry » qui s’est perdu la semaine dernière, « DSK », un chaud lapin, « Cicatrice », un pigeon qui revient souvent blessĂ© etc. Aujourd’hui, dimanche, jour de concours, il se sera levĂ© Ă  6 h 30 du matin. « Il est stressĂ© et stressant, s’amuse sa copine et sa s½ur. Il est fĂ©brile, regarde le temps, le ciel, Ă©coute France Bleu Nord qui communique les heures de lâchers Ă  7 h 37. » Puis il guettera le ciel, espĂ©rant « une belle tombĂ©e », c’est-Ă -dire un retour immĂ©diat au pigeonnier, sans perdre de temps Ă  l’arrivĂ©e. En 2011, un de ses pigeons est arrivĂ© de Châteaudun, en Eure-et-Loir, premier sur 3 335 concurrents. Des Ă©motions de ce genre-lĂ  justifient tous les sacrifices !

Mots clés : champion de france
 
 
 
 
 
 
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