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Présentation. Une envolée d'oiseaux!  [27 réponses]
 
 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bazinos
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Inscrit(e) le: 11 décembre 2013
Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 16:16  

Bonjour,

Une envolée d’oiseaux ! Voici, un des principaux souvenirs présent dans ma mémoire.

Hiver 83, j’avais 5 ans. J’étais assis sur le canapé du salon au dernier étage d’un appartement HLM de trois pièces que louaient mes parents et je regardais très souvent par la porte fenêtre à travers de fins rideaux blancs. Dehors, se trouvait un long balcon où nous avions pour habitude, pendant la période hivernale d’alimenter les oiseaux pour réduire leurs difficultés à se procurer de la nourriture. Le moindre mouvement derrière les carreaux affolait rapidement les Bouvreuils, Verdiers, Chardonnerets, Mésanges, tourterelles... C’était la saison idéale pour observer et admirer divers volatiles de notre région.

Mon frère avait cinq ans de plus que moi et il empruntait régulièrement avec ses camarades la ruelle bordé de maisons mitoyennes pour se rendre à l’école du village. La saison des amours chez les oiseaux était commencée et Cyril avait repéré un joli couple de tourterelles qui avait choisi comme lieu de reproduction, un pylône électrique. Un soir, alors qu’il venait à peine de rentrer d’une journée comme les autres, il me chuchota dans le creux de l’oreille: « Nicolas j’ai un plan pour cette nuit, je t’expliquerai mais surtout ne le racontes pas à papa et à maman. » Que voulait-il me dire de secret? J’allais bientôt avoir l’honneur de l’apprendre.
Maman, comme a son habitude, annonça d’une voix perçante l’heure d’aller se coucher « Allez hop ! Au liiiiiit ! » Moi et mon frère partagions la même chambre. Le moment était venu de me raconter ce qu’il avait derrière la tête. Alors que la porte venait à peine de se refermer, Cyril me chuchota : »Nicolas ! Quand papa et Maman dormiront tu viendras avec moi. J’ai trouvé un nid de tourterelles et il y a des jeunes dedans. On ira les chercher. Voici mot pour mot ce qu’il voulait m’exposer depuis qu’il était rentré de l’école. Grand silence, plus un bruit ! Télévision en veille, lampes éteintes ! « Eh ! oh ! Pssssst ! On y va ? »Qu’un objectif, qu’un but! Dénicher ses oisillons sans être repéré. Juste le temps d’enfiler un manteau, un bonnet, des chaussures, de prendre un carton de transport et avec la dextérité puis la finesse d’un chat nous franchîmes la porte d’entrée sans éveiller les moindres soupçons. Le c½ur battant rapidement nous descendions les escaliers trois par trois jusqu'à arriver devant cette gigantesque porte qui donnait sur la ruelle. Au environ de 00h15 les températures étaient douces et la plupart des gens étaient endormis. Après quelques minutes de marche à vive allure, nous étions face à ce fameux pylône électrique où nous pouvions apercevoir le nid. A peine le temps de poser cette question à mon frère : « Tu vas monter la haut ? » qu’il était déjà agrippé à ce pilier en fer. Nous n’avons pas eu le temps de remarquer la fuite des tourterelles à notre arrivée. Pendant que je me concentrais dans mon rôle de garde, Cyril était à environ six mètres de hauteur face à deux tourtereaux couché dans un petit amas de brindilles, et d’aiguilles de pin, mélangé à de la fiente sèche. Un dans la poche de droite et l’autre dans la poche de gauche, il redescendit le pylône aussi vite qu’il l’avait monté avec une facilité déconcertante et la fierté d’avoir accompli une mission périlleuse. Sans tarder nous reprîmes le chemin du retour avec la même allure et discrétion pour rejoindre notre lit et sans se soucier que nous venions d’enlever les bébés d’un magnifique couple d’oiseau.

Samedi matin ! « Les enfants debout, il est l’heure ! » murmura notre mère. Elle entra dans la chambre, alluma la lampe et se dirigea vers le carton qu’elle venait de remarqué posé sous le lit. Evidement, nous savions que nous ne pourrions pas les cacher longtemps. La couette au-dessus de la tête, un ½il ouvert et l’oreille tendu, je percevais la tension s’accumuler dans cette pièce. J’occupais le sommier du bas et je senti le carton glisser en dehors du lit puis s’ouvrir. Aie ! « Mais qu’est ce que c’est que ça ! » dit-elle d’une manière inhabituelle! Je m’attendais à des cris ou hurlement mais il n’en était rien de cela. « Cyril ! Mais d ou viennent ces oiseaux ? » Demanda t-elle ! La peur au ventre il répondit : « Euh… Hier en allant à l’école ! Je les ai trouvés sur le sol, prêt d’un poteau et je les ai cachés sous le lit en rentrant. Je pensais ce jour là assister à une forte dispute, or une seule phrase s’échappa de sa bouche : « Vous allez déjeuner et je les montrerais à votre père quand il rentrera. Devant mon assiette j’entendis la clenche de la porte d’entrée s’abaisser. C’était mon père qui rentrait d’une matinée à distribuer le courrier en vélo. Je fixais mon frangin dans les yeux et je pouvais distinguer une forme de tristesse car il savait pertinemment qu’il faudrait se séparer des deux tourtereaux. Cette histoire se rapporta au salon pendant le déjeuné sur la table familiale sous l’oreille attentive de chacun et c’est sans suspens que les jeunes tourterelles ont été rapportées à leurs parents. Notre père à profité également de cet événement pour nous annoncer que nous allions être dans peu de temps propriétaire d’une maison avec un terrain qui nous permettrait d’avoir des animaux.

Une baguette de Noisetier à la main, défiant quiconque nous aborder, j’étais fier d’être en présence de mon grand frère et ses camarades dans ce sombre passage réduit par de gros arbustes et d’infatigable ronces. Nous y voilà ! Nous étions au fond de ce terrain délimité par des piquets en acacia sur lesquels étaient fixés plusieurs fils d’acier extrêmement piquant. Notre quartier général, et par la même occasion notre cachette secrète situé sur ce qui allait devenir le futur jardin de nos cher parents. Moi et mon frère ne savions pas non plus à cette époque que cette cabane réalisée en bois et matériaux récupérés discrètement dans le garage de notre père allait bientôt devenir la base de notre futur pigeonnier.
L’hiver fut long et rigoureux. La durée de luminosité qui augmente de jour en jour permet aux végétaux et aux animaux de quitter progressivement la pause hivernale puis de sortir d’une longue période d’inactivité. Le soleil perce l’atmosphère et réchauffe lentement la terre qui sera bientôt cultivé. Nous étions les spectateurs de cette scène qui donnait l’envie de réaliser de belles actions. La saison était propice pour défricher ce terrain et toute la famille y compris les enfants participèrent au grand nettoyage de printemps. Quelques jours plus tard, il ne restait plus qu’un gros tas de cendres encore chaud et une cabane faites de planches fixées à laide de clous rouiller. En observant cette petite maisonnette, Cyril avait en mémoire le petit discours raconté par notre père lors de ce déjeuner et n’hésita pas à lui rappeler. « Papa ! L’année dernière, tu te souviens de ce que tu nous avais dis aux sujets des tourterelles quand nous les avions rapportés ? » Effectivement il s’en souvenait ! Le doigt pointé vers le fond du jardin, il annonça : «Vous voyez votre cahute là bas ? Et bien, c’est votre futur poulailler ! Une fois que la volière sera construite, nous irons acheter des animaux ». En apprenant cette nouvelle nos bras se levèrent au ciel et nos cris pouvaient s’entendre jusque chez les voisins « Ouais, Ouais, Ouais, merci Papa ! » Il nous fallut environ un mois pour créer une superbe basse-cour ornementé de poules pondeuses et d’un couple de pigeons racé nommé « Sottobanca » obtenus lors d’une foire annuelle de notre région. C’est ainsi que tout a commencé !

Hommage à « Mon Frangin » qui nous à malheureusement quitté subitement le soir du 24 aout 2011. Je t’aime !

Édité 1 fois - Dernière édition: 04/01/2014 à 22:26 Par Bazinos.


BAZIN Nicolas



 
 
 
 
 
 
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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 16:24  

Bienvenue sur ce site.
Tr


Ce qui est grave ce n'est pas tellement d'être con, c'est de le rester !

http://pigeon-voyageur-manche.webnode.fr/


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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 16:48  

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La colombophile est un loisir de "vieux" où l'enfantillage est une coutume....
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tr


Les pigeons sont rarement les responsables de leurs déboires, mais comme ils ne parlent pas, c'est plus facile de dire que c'est de leur faute.

Blog perso :
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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 18:24  

Pk dites vous qu il est plus facile de dire que c est la faute des pigeons parce qu il ne parle pas! Vous n avez pas compris mon histoire!


BAZIN Nicolas



 
 
 
 
 
 
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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 18:30  

non rien a voir c'est sa citation!
en dessous de ton texte tu as un message qui apparait systematiquement quand tu le rentre dans ton profil.
c'est le cas de yann qui lorsqu'il agr


D.F.C.B


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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 18:34  

Oups desole Yann!


BAZIN Nicolas



 
 
 
 
 
 
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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 18:35  

oui c'est une expression qui ne t'est pas destin




 
 
 
 
 
 
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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 18:54  

Merci les gars d'avoir apport


Les pigeons sont rarement les responsables de leurs déboires, mais comme ils ne parlent pas, c'est plus facile de dire que c'est de leur faute.

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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 18:57  

Mille excuses!


BAZIN Nicolas



 
 
 
 
 
 
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Imprimer Permalien vendredi 3 janvier 2014 à 19:06  

C'est comme ma citation Nicolas :

[i]Dans la vie, ce qui est grave ce n'est pas tellement d'


Ce qui est grave ce n'est pas tellement d'être con, c'est de le rester !

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