jeudi 25 décembre 2008 à 19:41  

Le mois de décembre est les mois des accouplements[b][/b]

Quelques suggestions sur la Sélection du pigeon

En espérant apporter avec mes trente années de pratique et mon expérience, un plus aux amateurs colombophiles débutants.
Il faut savoir que la colombophilie est une passion, un art et une science et surtout il faut être observateur et disposer de peu de pigeons dans un colombier bien aéré.
Le rêve de tout amateur est de tomber sur un couple de bons reproducteurs, c’est-à-dire un couple dont presque tous les jeunes se distingueront dans les concours.
Beaucoup d’amateurs croient que certains connaisseurs savent accoupler un mâle avec une femelle. L’orgueil ou l’ignorance de certains est telle qu’ils ne peuvent admettre qu’ils sont incapables de trouver la solution au problÚme qui nous est posé.
Au début, je croyais faire des bons accouplements, mais je me suis rendu compte que je n’y connaissais rien. Depuis des années, je change l’accouplement de mes pigeons et j’ai constaté que mes chances d’élever de bons jeunes avaient augmentées.
J’ai constaté que deux mâles de même nid et du même couple, le meilleur des deux dans les concours est souvent moins bon reproducteur que son frÚre.
Je me demande si un pigeon calme n’est pas meilleur producteur qu’un pigeon nerveux. Je n’oserais l’affirmer, il y a tant de mystÚre chez le pigeon.
J’entends de plus en plus les colombophiles parler de santé des pigeons. Le colombophile se laisse bourrer le crâne par tout ce qu’on lit, heureux les amateurs qui ne se laissent pas prendre et gardent une certaine sérénité d’esprit.
J’en sais si peu sur les critÚres qui régissent la valeur d’un pigeon, que la sélection me paraît trÚs difficile. L’avenir de mon colombier dépend en premier, de la sélection naturelle et la sélection des pigeons par élimination des défauts physiques.
En colombophilie c’est la tête et surtout la main de l’amateur qui donne une valeur au pigeon, il n’y a pas des pigeons de race, mais des pigeons sélectionnés par la main du maître.
Le pedigree est la science des imbéciles, c’est-à-dire ils regardent l’étiquette mais pas ce qu’il y a derriÚre. Le pigeon ne vole pas avec un certificat, mais avec ses ailes et sa tête.
Pour commettre le moins d’erreurs dans la sélection en main, il est important que le jugement ait lieu dans des conditions optimales. Cela veut dire : pigeons en excellente santé, pas trop gras et abrités dans un colombier non surpeuplé avec une bonne aération.
La gorge, la musculation, valeur de l’aile, la sélection sur l’orientation, le mordant , le plumage, le châssis, la curiosité, , l’intelligence, la vitalité, voilà les dix critÚres qui me guident lors de la sélection. Une chose est certaine, un pigeon qui ne dispose pas ces dix critÚres est automatiquement éliminé de mon colombier.

1) - Dans mon colombier, il y a une qualité qui prime toutes les autres, c’est la gorge du pigeon, je commence donc par ça :

La sélection est en fait assez facile car les mêmes critÚres valent pour tous les pigeons. Il suffit d’avoir vu quelques pigeons avec une excellente gorge pour savoir ce qu’est une bonne gorge. Il n’existe pas de bons pigeons avec une mauvaise gorge.
Plus mon expérience de la colombophilie augmente, plus je suis persuadé que j’ai raison. Je ne vais pas donner un cours d’anatomie, j’en serais incapable. Ce qui m’a appris à considérer l’état de l’intérieur du bec comme primordial pour la valeur d’un pigeon, c’est l’expérience par l’observation de la gorge des meilleurs pigeons … et aussi celle des mauvais pigeons.
Chez le pigeon bien portant la gorge est rose, sans être rouge. L’orifice du larynx doit être réduit et tout à fait calme. Les dentelures de la fente palatine sont finement découpées et propre de telle façon qu’elle paraît soudée.
La langue doit être immobile et bien reposée dans la cavité basse du bec.

1 - Lorsque l’arriÚre gorge (les amygdales) est de couleur rouge vif et gonflée
2– Lorsque les bords du larynx (c’est-à-dire la partie supérieure de l’appareil respiratoire, l’ouverture que l’on remarque à l’arriÚre de la langue et qui mÚne aux poumons) gonflent, à tel point que l’on dirait qu’ils se tournent vers l’extérieur, deviennent rougeâtres et laissent apparaître de petites lignes rouges sanguines
3 РLorsque les contractions du larynx font sauter la langue sans arr̻t,

Ces trois critÚres indiquent un appareil respiratoire en mauvais état ou un excÚs de graisse, alors je ne peux accorder aucun crédit au pigeon. Il est donc éliminé.

Il y a évidemment et c’est là où le problÚme devient difficile- tous les stades intermédiaires entre la gorge parfaitement saine, et une gorge comme je viens de la décrire. Je dis que les succÚs d’une colonie diminuent presque toujours parce que les pigeons ont une gorge handicapée. La supériorité des cracks n’est pas les qualités alaires et musculaires, mais la qualité de leurs voies respiratoires.
Je m’explique : « un pigeon vole avec ses ailes, actionnées par ses muscles. Mais les muscles ne peuvent continuer à travailler sans oxygÚne. Or si l’appareil respiratoire n’est pas en parfait état, le pigeon ne peut amener convenablement l’air aux poumons. C’est l’ouverture du larynx, à l’arriÚre de la langue, qui est la porte par laquelle l’air doit passer pour aller aux poumons. Les portes de cette ouverture sont constituées par deux lÚvres mobiles qui sont presque fermées. Si elles sont trop ouvertes c’est que l’appareil respiratoire est en mauvais état, qu’il est enflammé.

Prochain article : sur la musculature du pigeon

N.Marcel

vendredi 26 décembre 2008 à 20:11  

100 pour 100 d'accord

vendredi 26 décembre 2008 à 20:54  

perso je suis d'accord sauf que pour moi le seul maitre c'est le panier .
lui seul nous renseigne sur les qualit

samedi 27 décembre 2008 à 07:32  

Apr