ΩFrançois Modérateur
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dimanche 15 juillet 2012 à 08:00
Jean-Jacques Ruet libère les pigeons qui ont volé jusqu’à leur pigeonnier d’origine, à Mâcon. Photo Chantal Ruet La Fédération colombophile française organise jusqu’au 19 juillet un Tour de France des pigeons voyageurs. Pour la 7 e étape, cinq pigeons se sont envolés de Dijon le 10 juillet pour rejoindre Mâcon.
« On n’a peut-être pas eu le Tour de France cycliste, mais au moins, celui des pigeons voyageurs est passé chez moi ! » s’est félicité Jean-Jacques Ruet, président de l’association Le Pigeon Voyageur de Côte-d’Or.
À la différence de la Grande Boucle, il n’y a qu’une seule équipe : celle des passionnés dont les volatiles se relaient d’une ville à l’autre. Les oiseaux de Jean-Jacques Ruet ont volé de Colmar à Dijon et, mardi matin, il a relâché ceux de son collègue basé à Mâcon. Qui lui-même, une fois ses pigeons arrivés, en fera partir d’autres vers leur pigeonnier d’origine.
Fin du Tour à Wervicq, dans le Nord, chez José De Sousa, le président de la fédération colombophile française. « Grâce aux bagues des pigeons, qui indiquent leur heure de départ, leur heure d’arrivée et la distance parcourue, nous pourrons établir quel oiseau a été le plus rapide en termes de mètres par minute », explique Jean-Jacques Ruet. Et pour l’heureux vainqueur ? « Il n’y a rien à gagner, juste une récompense symbolique. C’est surtout une façon de faire connaître la colombophilie. » Il n’empêche, chaque participant a sélectionné ses meilleurs pigeons. « Ces oiseaux fonctionnent comme des sportifs : certains sont meilleurs sur les longues distances, d’autres voleront très rapidement mais sur une distance plus courte », ajoute Jean-Jacques Ruet.
Les pigeons voyageurs, partis de Dijon à 9 heures, ont atterri à Mâcon vers 11 h 15. Soit une centaine de kilomètres en deux heures. Peut-être les futurs gagnants du Tour ?
François SANCHEZ
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