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dimanche 20 février 2011 à 09:46
Au salon « Fugare », les pigeons sont des champions Publié le dimanche 20 février 2011 à 06h00
 Pour la première journée du salon, hier, 5000 visiteurs étaient attendus. Photos Hubert Van Maele Connaissez-vous un pigeon voyageur nommé « Beauty Tarbes » ? C'est pourtant une star, depuis qu'il a remporté le concours national belge en 2009.
Son propriétaire, Hiroshi Miyashita, Japonais arrivé il y a trente ans en Belgique, ne le perd pas des yeux : après cette victoire son athlète vaudrait environ 100.000 E , indique très sérieusement un colombophile qui s'arrêtait hier à son stand, lors du salon « Fugare » de Courtrai. Avec beaucoup de précautions, le visiteur prend dans ses mains ce coffre-fort sur deux pattes et admire ses proportions, qui n'ont pourtant pas l'air si extraordinaires pour un oeil non-averti. En jeu, la descendance du volatile, qui pourrait s'arracher à plusieurs milliers d'euros par des colombophiles désireux de faire naître un futur champion... À quelques stands de là , les Français Roger et Geneviève Villette examinent un autre trésor du salon : un camion qui permet de lâcher 2.500 pigeons en même temps, grâce à un système élaboré de casiers. « C'est pour les Belges, nos camions sont plus petits », explique Roger, venu du Mans, très admiratif. Près de la sortie, Jonathan Detroyer n'a pas les moyens de s'offrir ce genre de gadgets. Il est juste venu se renseigner, et repartira avec un sac plein de documentation. À 19 ans, ce Flamand est peut-être le plus jeune des colombophiles présents au salon. « Les personnes plus âgées ont plus de temps pour s'occuper des pigeons », explique-t-il en anglais. Malgré son emploi dans une grande enseigne de pâtisserie, il a décidé de reprendre le pigeonnier de son père : 100 oiseaux, chez lui, à Herzeele. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une petite amie - Steffi est même venue avec lui au salon. Il faut dire qu'ils se sont rencontrés lors d'une course, car le père et le frère de la jeune femme sont également colombophiles.w
TEXTES : CHARLES MONTMASSON - PHOTOS : HUBERT VAN MAELE
4La passion que l'on peut observer chez les visiteurs, capables de s'arrêter un quart d'heure pour observer un animal ou de donner des conseils à des gens qui aimeraient découvrir comment « jouer à pigeon ». 4La palette des gadgets du parfait « coulonneux » est présente au salon : du spoutnick de compétition (perchoir qui s'adapte sur les abris pour faciliter l'envol des pigeons) aux différentes sortes de graines, sans oublier les bibelots propres au monde du pigeon. 8Difficile de vivre pleinement l'expérience colombophile sans observer un lâcher de pigeon. Même si les exposants semblent accepter en général que les visiteurs prennent les pigeons dans leurs mains, il reste encore à les imaginer en l'air. 8 Pour la première édition du salon, le nombre des exposants reste relativement limité. Manquent notamment des stands conçus pour faire découvrir la colombophilie aux curieux et aux débutants. PRATIQUE Salon « Fugare » à Kortrijk Xpo, Courtrai. Jusqu'à ce soir, ouverture de 9 h à 16 h. Tarif : 6 E (gratuit pour les femmes et enfants).
François SANCHEZ
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