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Index des articles > Articles de presse > Les coulonneux du Valenciennois résistent tant bien que mal

 
 
Les coulonneux du Valenciennois résistent tant bien que mal
 
 

Article posté par ΨThierry.
Paru le lundi 22 janvier 2007 à 09:21
Vu 2149 fois.

Les coulonneux du Valenciennois résistent tant bien que mal



Article paru dans La Voix du Nord du 21 01 07
Thierry Cochon est le président du groupement de Valenciennes, qui compte 33 sociétés.

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D’Anzin à Wavrechain-sous-Faulx, le groupement de Valenciennes compte 33 sociétés colombophiles, ce qui en fait le deuxième plus important du Nord-Pas-de-Calais. Mais comme les autres, il traverse une mauvaise passe qui a obligé deux sociétés à fermer l’an dernier. Le président, Thierry Cochon, se veut rassurant pour la suite car les projets ne manquent pas.

PAR MAXIME TRUFFAUT
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Le congrès national de la Fédération colombophile française (dont le siège est à Lille) s’est tenu le week-end dernier à Gravelines. Dans la première région française par le nombre d’amateurs de pigeons, c’était pour eux l’occasion de présenter leur passion au public, de préparer la nouvelle saison, mais aussi de réfléchir aux difficultés que traverse actuellement le milieu.
Il est bien loin le temps où, au XIXe siècle, la colombophilie était le passe-temps numéro un des ouvriers nordistes. Surtout dans le bassin minier, du Valenciennois au Béthunois. « C’est une tradition minière, rappelle Thierry Cochon, le président du groupement de Valenciennes. Dans les corons, il était courant d’avoir une dizaine de colombophiles dans une même rue. Une ville comme Wallers comportait cinq sociétés. Beaucoup de gens s’adonnaient à cette passion qui se transmettait de génération en génération. Maintenant, ça se perd. » Attirés par d’autres loisirs (sport, télévision, jeux vidéos), ou par manque de temps et d’argent, les jeunes aujourd’hui n’ont guère la fibre coulonneuse et tardent à prendre la relève. Et la crise de la grippe aviaire n’a rien arrangé dans l’affaire : démarrage tardif de la saison des concours, championnats bouleversés, pigeons mis en confinement, amateurs écoeurés… Certaines sociétés n’ont pas résisté et ont dû mettre la clé sous la porte : Bruay-sur-l’Escaut et Nivelle l’an passé, et bientôt Fresnes-sur-Escaut ?
« Celles qui ferment ne sont pas forcément les plus petites, précise Thierry Cochon. Simplement, comme dans toute association, elles doivent avoir un bureau composé de cinq membres. Si personne ne veut en faire partie, la société est obligée d’être dissoute. » Son histoire s’arrête donc là et ses membres rejoignent d’autres sociétés ou décident d’arrêter. « C’est une passion qui demande du temps. Pour l’instant, il n’y a pas de recette miracle : on aime ou on n’aime pas. » Quoiqu’il en soit, Thierry Cochon et ses collègues préparent déjà activement la nouvelle saison qui commence en mars. 30 900 bagues ont été commandées pour la trentaine de concours organisés en 2007. Le groupement de Valenciennes (1 000 membres répartis dans 33 sociétés), qui va lancer d’ici à quinze jours son nouveau site Internet, prévoit de se rapprocher de ceux de Cambrai, Douai et Avesnes-sur-Helpe pour des concours inter-groupements.