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Index des articles > Articles de presse > Le cercle colombophile offre une vingtaine de pigeons à l'armée

 
 
Le cercle colombophile offre une vingtaine de pigeons à l'armée
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le vendredi 13 octobre 2017 à 15:29
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Le cercle colombophile offre une vingtaine de pigeons à l'armée



envoyé par Luc : LA VOIX DU NORD mini_171013035128220823.jpg Mercredi, à Brouckerque, le Grand cercle colombophile du Nord a offert une vingtaine de pigeonneaux au 8e régiment de transmissions, basé au Mont Valérien (Hauts-de-Seine). Le but ? Renforcer le dernier colombier militaire national français… et européen. Une première. Même s’ils ne sont plus utilisés pour les missions de guerre depuis la fin des années 60, et qu’aujourd’hui, ils sont entretenus essentiellement pour les commémorations, les pigeons voyageurs demeurent un symbole important de l’armée française. Pour preuve, le don de vingt pigeonneaux du Cercle colombophile au 8e régiment de transmissions, basé au Mont Valérien, près de Paris. Une première offrande qui permettra de renforcer le colombier militaire national, le dernier encore debout en Europe. « Vous avez ici la quintessence des pigeons de France ! » s’exclamait mercredi Jean-Pierre Decool, député et vice-président de l’association. « Avec les pigeons qu’on vient d’obtenir, on va pouvoir faire des courses plus longues » Des pigeons de grands fonds, capables de parcourir de 600 à 800 kilomètres par jour, et qui participeront désormais à des courses de vitesse et à quelques cérémonies militaires. « Nos pigeons actuels concourent sur de petites distances. Mais avec ceux qu’on vient d’obtenir, on va pouvoir faire aussi des courses plus longues », soulignait le caporal-chef Stéphane qui, en plus de la vingtaine de pigeons récemment acquis, doit entretenir quelque 170 volatiles. Une famille nombreuse, qu’il doit veiller à ne pas trop agrandir. « La limite à ne pas dépasser est de 200 pigeons. Après, ça devient trop compliqué et les risques sanitaires s’accentuent. » Prévenir les maladies Car le colombier ressemble trait pour trait « à une crèche ». Un lieu qui, si quelques pigeons malades devenaient contagieux, se transformerait vite en infirmerie. « Si on mêle directement les nouveaux pigeons aux anciens, ils peuvent tomber malades et ne plus voler. » Une situation que le 8e régiment de transmissions compte bien éviter, lui qui a failli perdre son colombier militaire il y a quelques années. « Le ministère de la Défense voulait le supprimer, car il fallait des militaires affectés, explique le caporal-chef. On s’est battus pour que la tradition perdure. » C’est une question existentielle. Car finalement, on n’a jamais vraiment su comment un pigeon, lâché d’un point A, très souvent à des centaines de kilomètres de chez lui, arrive quelques heures plus tard à retrouver son nid douillet. L’Histoire a maintes et maintes fois mis en lumière son sens de l’orientation et son endurance, digne d’un coureur kenyan. L’exemple le plus parlant ? Le trajet Saïgon (Vietnam) – nord de la France, soit 11 590 kilomètres, réalisé par un pigeon de l’armée française en 24 jours ! Au cercle colombophile, la réponse est toute trouvée : « C’est un migrateur, il se repère facilement ». Un autre membre enchaîne, plus sérieusement : « I l possède, dans le cerveau, de minuscules granulés qui ressemblent à des micro-aimants. Grâce à ça, il perçoit le champ magnétique terrestre ». Et pour la transmission de messages, alors ? C’est très simple. On transportait les pigeons de différents pigeonniers dans des cages. Ils étaient ensuite lâchés et revenaient au bercail avec le message. On pouvait aussi y attacher un appareil photo, pour qu’ils puissent immortaliser les bâtiments ennemis. Un exercice difficile, car on ne peut garder un pigeon d’un autre pigeonnier trop longtemps : le volatile finit par considérer le pigeonnier comme le sien, et ne peut plus bouger.