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Index des articles > Articles de presse > Un sport à tire-d'aile

 
 
Un sport à tire-d'aile
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le lundi 13 février 2017 à 08:58
Vu 698 fois.

Un sport à tire-d'aile



LA DEPÊCHE
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Un lâcher de pigeons au départ d'un concours, depuis le nouveau camion du club
On ne parle pas souvent de colombophilie et pourtant, c'est un sport à part entière, avec de nombreux adeptes. Discrets mais bien présents, ils sont une centaine en Hautes-Pyrénées.

Certes, c'est moins spectaculaire que le rugby, le foot ou le tennis. Et pourtant, les adeptes du pigeon voyageur ne sont pas des oiseaux aussi rares que ça. Sur le département, une centaine de colombophiles, possédant chacun entre 100 et 250 pigeons, disputent des compétitions acharnées et passent un temps fou à bichonner leurs athlètes à plumes.

Car les pigeons sont considérés comme de véritables athlètes. Ce qu'ils sont sans aucun doute, vu les distances assez phénoménales qu'on leur demande de parcourir en des temps records.
«La saison débute fin mars, explique Didier Courtade, le responsable de la communication du Groupement Sud montagnard, affilié au Rapide tarbais. Durant l'hiver, il n'y a pas de concours, à cause de la mue et à cause de la chasse. On en profite pour les bichonner.» Il faut bien ça, car les oiseaux vont affronter des compétitions plutôt rudes.

Dès leur plus jeune âge, les pigeons sont affectés à différentes disciplines, en fonction de leurs aptitudes. La vitesse, tout d'abord : il s'agit de parcourir quelque 250 km le plus vite possible. Le demi-fond ensuite : 450 km, toujours le plus vite possible, et enfin le grand fond : de 700 à 1.000 km.

Grands concours

Chaque pigeon possède une bague électronique et son propriétaire un «constateur», un boîtier électronique qui indiquera à la seconde près, le temps de l'oiseau sur la distance donnée. Pour les concours, il existe une «ligne de vol», ligne imaginaire, Sud-Nord, qui sert de référence. L'électronique fait le reste pour les calculs, tous les pigeons n'habitant pas au même endroit de part et d‘autre de la ligne.

Les grands concours vont débuter très vite, à présent, avec les trois villes traditionnelles de début d'année : Langon, Pujols, Bergerac. L'entraînement va donc reprendre de façon intensive pour les athlètes ailés qui devront affronter un concours chaque semaine, durant la saison. «La colombophilie est une véritable passion. soulignait Didier Courtade. Ça nous prend beaucoup de temps pour soigner, entraîner. Mais quand on aime…»

Les colombophiles bigourdans ont déjà les yeux rivés sur la compétition la plus importante de l'année : Bruxelles. Avec le camion flambant neuf du club, les pigeons seront acheminés en Belgique et lâchés sur place pour regagner leurs pénates haut-pyrénéens le plus rapidement possible. Avant cela, ils auront dû affronter pas moins de 15 concours de vitesse, 1 contre-la-montre, 6 demi-fond et 6 grand fond.

Bon courage à eux. Les résultats de ces concours seront annoncés dans nos colonnes.