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Index des articles > Articles de presse > Serge et Didier Hoflack champions de France de colombophilie

 
 
Serge et Didier Hoflack champions de France de colombophilie
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le mardi 29 novembre 2016 à 11:49
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Serge et Didier Hoflack champions de France de colombophilie



LA VOIX DU NORD mini_161129120052858446.jpg Serge, le père, et Didier, le fils, Hoflack vouent à la colombophilie une passion depuis de très nombreuses années. Les deux Boursinois, qui comptent l’un des plus gros élevages de la région, viennent de remporter pour la troisième fois le titre de champion de France toutes catégories Sur la colombophilie, les père et fils Hoflack sont incollables. « J’ai commencé dans ce loisir en 1974 », commente Serge, le patriarche âgé de 69 ans qui était salarié dans une entreprise de surgelés. « La passion m’a pris alors que j’avais 12 ans », poursuit Didier, son héritier de 42 ans, qui ne travaille plus suite à un accident. Propriétaires de près de 500 pigeons (l’un des plus gros élevages de la région), les deux Boursinois viennent de remporter le titre de champion de France toutes catégories. « Pour la troisième fois après 2012 et 2015, précisent-ils avec une légitime fierté. La compétition, regroupant près de 12 000 colombophiles, comportait huit concours. Deux pour les pigeons de l’année et six autres où les oiseaux devaient être lâchés entre 100 et 300 km, 300 et 500 km et, enfin, entre 500 et 750 km. Avant chaque course, les propriétaires doivent désigner l’ordre d’arrivée de chacun de leurs cinq pigeons en sachant que ces derniers doivent, bien évidemment, se montrer parmi les plus véloces pour satisfaire aux ambitions de leurs propriétaires. » Autant dire qu’il faut en connaître un sacré rayon dans le domaine. Et également une belle débauche d’énergie comme le reconnaissent les deux hommes : « Toute l’année, c’est pratiquement un travail à temps complet. De fin mars à fin août, durant la période des concours, on lâche dès 6 h les pigeons pour un entraînement et ça prend plusieurs heures car ces lâchers s’effectuent déjà avec les mâles, puis avec les pigeonneaux pour terminer avec les femelles. Le soir, on remet ça. Il faut, par ailleurs, nourrir nos animaux et nettoyer les casiers. » Sur la colombophilie, les père et fils Hoflack sont incollables. « J’ai commencé dans ce loisir en 1974 », commente Serge, le patriarche âgé de 69 ans qui était salarié dans une entreprise de surgelés. « La passion m’a pris alors que j’avais 12 ans », poursuit Didier, son héritier de 42 ans, qui ne travaille plus suite à un accident. Propriétaires de près de 500 pigeons (l’un des plus gros élevages de la région), les deux Boursinois viennent de remporter le titre de champion de France toutes catégories. « Pour la troisième fois après 2012 et 2015, précisent-ils avec une légitime fierté. La compétition, regroupant près de 12 000 colombophiles, comportait huit concours. Deux pour les pigeons de l’année et six autres où les oiseaux devaient être lâchés entre 100 et 300 km, 300 et 500 km et, enfin, entre 500 et 750 km. Avant chaque course, les propriétaires doivent désigner l’ordre d’arrivée de chacun de leurs cinq pigeons en sachant que ces derniers doivent, bien évidemment, se montrer parmi les plus véloces pour satisfaire aux ambitions de leurs propriétaires. » Autant dire qu’il faut en connaître un sacré rayon dans le domaine. Et également une belle débauche d’énergie comme le reconnaissent les deux hommes : « Toute l’année, c’est pratiquement un travail à temps complet. De fin mars à fin août, durant la période des concours, on lâche dès 6 h les pigeons pour un entraînement et ça prend plusieurs heures car ces lâchers s’effectuent déjà avec les mâles, puis avec les pigeonneaux pour terminer avec les femelles. Le soir, on remet ça. Il faut, par ailleurs, nourrir nos animaux et nettoyer les casiers. » À partir de septembre, lors de la période de mue et d’accouplement, Serge et Didier se consacrent à l'élevage. Avec un soupçon de tendresse non dissimulé : « On les aime nos pigeons. Nous ne dirons pas que nous les connaissons tous parfaitement, mais ce n’est pas loin. Ces animaux sont très intelligents et on s’y attache. Lorsque vous les lâchez à n’importe quelle distance, ils tournent deux ou trois fois puis grâce à leur instinct de territoire, ils partent ensuite dans la bonne direction. Pour aller retrouver leurs femelles et leurs casiers… » Chaque année ce sont près de 12 000 ¤ que père et fils dépensent pour leurs protégés : « En plus des graines, il y a les vaccins contre la peste aviaire, les frais de concours et les vitamines » Et pour ce qui est des vitamines, les deux Boursinois ne plaisantent pas : « Pas question de doper nos pigeons ! Certains n’hésitent pas à donner de la morphine ou du Voltarène à leurs oiseaux pour que ceux-ci ne sentent pas la douleur et rentrent, ainsi, plus vite au bercail. Heureusement qu’il y a des contrôles anti-dopage pour traquer les tricheurs. » Non, Serge et Didier, qui aiment leurs bêtes, ne joueront jamais à ce mauvais petit jeu… La compétition Dans chaque région, les présidents de ligue définissent les endroits de lâchés. Un seul pour chaque région lors d’un championnat de France. La veille du concours, des transporteurs emmènent les pigeons dans des enlogements. Pour définir le vainqueur, c’est la vitesse réelle qui est calculée entre le point de départ et l’arrivée chez le propriétaire du pigeon. Ce dernier est bagué à la patte et dès son retour dans son pigeonnier, son propriétaire lui enlève la bague et la place dans un constateur qui relève l’heure d’arrivée et la moyenne du vol. Le constateur est ensuite emmené chez un juge. À partir de septembre, lors de la période de mue et d’accouplement, Serge et Didier se consacrent à l’élevage. La Voix du Nord  BOURSIN Serge et Didier Hoflack champions de France de colombophilie Serge, le père, et Didier, le fils, Hoflack vouent à la colombophilie une passion depuis de très nombreuses années. Les deux Boursinois, qui comptent l’un des plus gros élevages de la région, viennent de remporter pour la troisième fois le titre de champion de France toutes catégories.     Par YVES-MARIE CHOPART | Publié le 26/11/2016 Didier et Serge Hoflack comptent près de 500 pigeons qui demandent un travail presque à temps complet (PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET). Didier et Serge Hoflack comptent près de 500 pigeons qui demandent un travail presque à temps complet (PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET). Sur la colombophilie, les père et fils Hoflack sont incollables. « J’ai commencé dans ce loisir en 1974 », commente Serge, le patriarche âgé de 69 ans qui était salarié dans une entreprise de surgelés. « La passion m’a pris alors que j’avais 12 ans », poursuit Didier, son héritier de 42 ans, qui ne travaille plus suite à un accident. Propriétaires de près de 500 pigeons (l’un des plus gros élevages de la région), les deux Boursinois viennent de remporter le titre de champion de France toutes catégories. « Pour la troisième fois après 2012 et 2015, précisent-ils avec une légitime fierté. La compétition, regroupant près de 12 000 colombophiles, comportait huit concours. Deux pour les pigeons de l’année et six autres où les oiseaux devaient être lâchés entre 100 et 300 km, 300 et 500 km et, enfin, entre 500 et 750 km. Avant chaque course, les propriétaires doivent désigner l’ordre d’arrivée de chacun de leurs cinq pigeons en sachant que ces derniers doivent, bien évidemment, se montrer parmi les plus véloces pour satisfaire aux ambitions de leurs propriétaires. » Autant dire qu’il faut en connaître un sacré rayon dans le domaine. Et également une belle débauche d’énergie comme le reconnaissent les deux hommes : « Toute l’année, c’est pratiquement un travail à temps complet. De fin mars à fin août, durant la période des concours, on lâche dès 6 h les pigeons pour un entraînement et ça prend plusieurs heures car ces lâchers s’effectuent déjà avec les mâles, puis avec les pigeonneaux pour terminer avec les femelles. Le soir, on remet ça. Il faut, par ailleurs, nourrir nos animaux et nettoyer les casiers. » À partir de septembre, lors de la période de mue et d’accouplement, Serge et Didier se consacrent à l’élevage. Son pigeon femelle a égale Son pigeon femelle a égale Avec un soupçon de tendresse non dissimulé : « On les aime nos pigeons. Nous ne dirons pas que nous les connaissons tous parfaitement, mais ce n’est pas loin. Ces animaux sont très intelligents et on s’y attache. Lorsque vous les lâchez à n’importe quelle distance, ils tournent deux ou trois fois puis grâce à leur instinct de territoire, ils partent ensuite dans la bonne direction. Pour aller retrouver leurs femelles et leurs casiers… » Chaque année ce sont près de 12 000 ¤ que père et fils dépensent pour leurs protégés : « En plus des graines, il y a les vaccins contre la peste aviaire, les frais de concours et les vitamines… » Et pour ce qui est des vitamines, les deux Boursinois ne plaisantent pas : « Pas question de doper nos pigeons ! Certains n’hésitent pas à donner de la morphine ou du Voltarène à leurs oiseaux pour que ceux-ci ne sentent pas la douleur et rentrent, ainsi, plus vite au bercail. Heureusement qu’il y a des contrôles anti-dopage pour traquer les tricheurs. » Non, Serge et Didier, qui aiment leurs bêtes, ne joueront jamais à ce mauvais petit jeu… La compétition Dans chaque région, les présidents de ligue définissent les endroits de lâchés. Un seul pour chaque région lors d’un championnat de France. La veille du concours, des transporteurs emmènent les pigeons dans des enlogements. Pour définir le vainqueur, c’est la vitesse réelle qui est calculée entre le point de départ et l’arrivée chez le propriétaire du pigeon. Ce dernier est bagué à la patte et dès son retour dans son pigeonnier, son propriétaire lui enlève la bague et la place dans un constateur qui relève l’heure d’arrivée et la moyenne du vol. Le constateur est ensuite emmené chez un juge. Mystère des ondes et prix de vente record : une passion parfois insolite Pour les deux Boursinois, le fait que les pigeons aient un sens inné de l’orientation reste encore un mystère : « Comment ils s’orientent ? On ne sait toujours pas ! On parle de magnétisme, les orages d’ailleurs peuvent les désorienter… Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils sont très attachés à leur casier et leur femelle. » Par ailleurs, les deux hommes s’inquiètent pour les années à venir : « Plusieurs colombophiles, et nous-mêmes, ont perdu des oiseaux en raison, on pense, des ondes dégagées par les téléphones portables et par les relais antennes qui les déboussolent complètement. De plus, dans le noir et fatigués, certains des pigeons se tuent sur les pales des éoliennes. » Un pigeon vendu 310 000 ¤ Si les Holflack ne vendent que très rarement des pigeons et ce pour des sommes modiques, ce n’est pas le cas pour tout le monde : « En Belgique, un pigeon a été vendu à un prix record de 310 000 ¤ à un Chinois. Les Asiatiques n’hésitent pas à payer le prix fort non pas pour faire eux-mêmes des concours mais pour posséder les meilleurs de ces oiseaux comme trophées… ».
 
 
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