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Alain Pocholle, colombophile passionné et champion de France |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le jeudi 29 septembre 2016 à 17:26
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Alain Pocholle, colombophile passionné et champion de France
LA VOIX DU NORD
Alain Pocholle a décroché cette année, avec son épouse Valérie, le titre de champion de France au club des internationaux français. Une belle récompense pour ce passionné de colombophilie qui ne compte pourtant pas s’arrêter là .
Alain Pocholle, 68 ans, est entré en colombophilie en 1976 à la société de l’Aigle de Merville. En 2010, il donne la priorité aux internationaux, ces concours dans lesquels les pigeons volent des distances de 800 à 1 000 kilomètres. Au concours mythique de Barcelone, Alain s’est classé six fois dans le top 100 sur 20 000 engagés. Il espère décrocher la première place en 2017. « Mais je suis colombophile avant tout, je n’aime pas être catégorisé dans des boîtes », insiste-t-il.
Cette année, avec son épouse Valérie, à qui il a transmis sa passion, Alain Pocholle a décroché le titre de champion de France. Pour l’obtenir, il a été le mieux classé lors de quatre championnats différents.
« Manager, généticien et diététicien »
Depuis quarante ans, Alain Pocholle a construit une lignée de pigeons avec des origines dans lesquelles il a confiance. « Le caractère est important, il faut que le pigeon soit tenace, qu’il ait de l’amour maternel ou paternel et qu’il sache défendre son territoire. L’aile doit être soyeuse, souple et bien ventilée. Le pigeon ne doit pas être trop lourd et bien équilibré. »
« En fin de saison, c’est leur récompense, on les met en ménage et ils élèvent un petit jeune ! »
Le couple possède soixante pigeons. Un nombre qui permet de limiter le travail quotidien. « Deux heures par jour suffisent. Il faut surtout être attentif à tout. Je suis ainsi manager, généticien et diététicien », s’amuse Alain. Il utilise des méthodes modernes d’entraînement. Les pigeons volent trois fois par jour. Chaque pigeon a un nom. Actuellement, le champion, c’est Frappadingue, meilleur pigeon français depuis cinq ans, avec treize prix sur treize championnats.
Complémentaires, Alain et Valérie se partagent le travail. Ils guettent maintenant le résultat du championnat d’Europe, à la mi-octobre. En attendant, dans le pigeonnier, les parents couvent les futurs champions. « En fin de saison, c’est leur récompense, on les met en ménage et ils élèvent un petit jeune ! »
L’appel est lancé
Alain Pocholle, qui est président du Cercle des internationaux d’Hazebrouck, déplore la difficulté de recruter parmi les jeunes. « Il faut que l’on communique pour faire découvrir notre passion et pour valoriser les aspects positifs, comme la convivialité, le bénéfice des animaux sur l’homme et le fait que ce soit un loisir qu’on pratique à domicile. »
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