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Le tour de France des pigeons s'est posé à Nantes |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le jeudi 30 juin 2016 à 12:12
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Le tour de France des pigeons s'est posé à Nantes
Envoyé par lilli89
OUEST france
Louis Lelay vient d'obtenir la médaille de vermeil, la plus haute distinction chez les colombophiles. |
Sélectionné pour représenter le département, Louis Lelay a lâché ses pigeons véloces. Colombophile averti, il raconte sa passion d'une vie
Il n'y a pas d'âge pour jouer à pigeon vole. Le Nantais Louis Lelay le sait bien, qui jamais ne s'arrêtera de chérir ses volatiles. Colombophile depuis plus de quarante ans, il cumule les compétitions. Tout en s'investissant dans les instances locales et régionales de la Fédération française de colombophilie.
Pour toutes ces raisons, il a été choisi pour représenter le département au sixième tour de France colombophile. « Il y a dix-sept étapes. Pour celle de Nantes, mes cinq pigeons ont été lâchés à Sainte-Marie-de-Ré, vendredi à 11 h 10. Ils sont revenus chez moi à 13 h 20 », relate Louis Lelay. Avec la technique d'aujourd'hui, les résultats sont très précis (1). « Le pigeon est géolocalisé. On sait exactement combien de kilomètres il a parcouru et à quelle vitesse », avance le colombophile.
Le tour de France a débuté le 1er juin et s'achèvera le 23. Pour la prochaine étape, d'autres oiseaux d'un autre propriétaire partiront de Nantes pour gagner Saint-Philbert-du-Peuple, dans le Maine-et-Loire.
Pour Louis Lelay, membre des Messagers du Cens, une des neuf associations colombophiles, cette histoire de pigeon, ça date de l'enfance. « Quand j'étais gosse, il y avait des pigeons communs dans la cour, se souvient-il. Je passais des heures à les regarder. Ma mère disait : Le p'tit Louis, avec ses pigeons, on ne l'entend pas. »
Il ne savait pas encore qu'existaient les pigeons voyageurs. Adulte, un voisin qui l'a branché sur la colombophilie : « J'ai rejoint le club. Au départ, chacun m'a donné un pigeon. J'ai commencé avec une vingtaine. J'avais un vieil atelier. Je l'ai transformé en pigeonnier. »
Pris au jeu, Louis Lelay ne s'est jamais arrêté : « Plus tard, j'ai déménagé et j'ai monté des pigeonniers en kit. » Aujourd'hui son pigeonnier de 15 m de long sur 2 de large, comprend cinq compartiments et une volière commune. « J'ai une centaine de pigeons. Je vis avec eux au moins deux heures par jour. Il faut les nourrir, les faire voler. Je les reconnais presque tous. »
Une trentaine de coupes
L'objectif d'un bel élevage reste de produire le pigeon rapide, qui reviendra si vite à la maison, qu'il ramènera des coupes à son propriétaire. Louis Lelay en cumule plus d'une trentaine. Mais parfois, au paradis des pigeons, se profilent des drames. « Une fois, une marte s'est introduite dans le pigeonnier, raconte le colombophile nantais. Elle m'a saigné 40 pigeons. Quand je suis rentré, j'avais la larme à l'oeil. »
Mais c'est du passé. Lequel, pour fêter son étape, vient de lâcher une quarantaine de jeunes pigeons. Il les regarde prendre leur envol. Et ça suffit à son plaisir.
(1) Les pigeons de différents colombophiles se relaient à chaque étape ; les plus rapides sont déclarés vainqueurs à l'issue du tour. |
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