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Mirecourt : Dominique Dessaint fait voyager les pigeons |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le mercredi 27 avril 2016 à 14:15
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Mirecourt : Dominique Dessaint fait voyager les pigeons
Colombophile passionné, Dominique Dessaint s’apprête à vivre une deuxième année de compétition avec ses pigeons voyageurs. Des oiseaux qu’il traite comme des sportifs de haut niveau.
Dominique Dessaint, Mirecurtien d’adoption et de c½ur, le dit haut et fort : « Mes pigeons ne viennent pas grossir les rangs de ceux que l’on voit au quotidien dans la ville. Ce ne sont pas des pollueurs mais des compétiteurs dont on s’occupe au quotidien. »
Originaire du Nord de la France, qui regroupe la moitié des 12 500 colombophiles recensés dans l’Hexagone, Dominique Dessaint est tombé dans le monde des pigeons voyageurs quand il était tout petit. Il s’y est replongé il y a deux ans, après une longue période d’interruption, avec pour objectif de faire de ses pigeons des champions. « Tout commence au pigeonnier et les quelque 300 pigeons que je détiens, dont une centaine de jeunes 2016, tous de bonne souche, vaccinés et nourris avec des aliments spéciaux, bénéficient de locaux parfaitement adaptés et surtout propres et aérés » , explique le colombophile averti. « Reste l’entraînement quotidien , poursuit-il. Les pigeons sont enfermés la journée mais lâchés chaque matin à tour de rôle, pour qu’ils volent pendant une vingtaine de minutes ou plus, avant de revenir au pigeonnier, sauf accident, attirés par leur partenaire de couple voire par ce que certains spécialistes appellent un magnétisme ».
Des distances allant de 150 Ã 700 km
Mais l’entraînement ne se limite pas à la périphérie du pigeonnier. « J’emmène régulièrement une partie de la colonie à des distances allant de 3 à 70 km de Mirecourt pour des lâchers qui amènent cet éternel constat : les pigeons sont de retour avant moi au pigeonnier, où ils peuvent librement entrer à défaut d’en sortir ».
Et à l’évidence, l’entraînement des champions semble payer. « L’an dernier, pour ma première année, j’ai fait huit concours assortis de suite de très bons résultats » , confie Dominique Dessaint, qui compte faire mieux cette année. « J’ai d’ores et déjà une dizaine de dates à mon programme, avec des distances allant de 150 à 700 km. Pour ce faire, je suis toujours rattaché au club d’Uriménil qui prend en charge le transport des oiseaux sur les lieux de concours, tous les pigeons étant identifiés et suivis par un appareillage qui assure l’enregistrement du retour ».
Et que gagne-t-on ? « Dans la région, rien. Si ce n’est le droit de rejouer ! » C’est ce qu’on appelle la passion.
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