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Index des articles > Articles de presse > Hans de Raadt est propriétaire de 120 pigeons voyageurs

 
 
Hans de Raadt est propriétaire de 120 pigeons voyageurs
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le mercredi 10 février 2016 à 12:07
Vu 932 fois.

Hans de Raadt est propriétaire de 120 pigeons voyageurs



Envoyé par lUC
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Hans de Raadt et un de ses 120 pensionnaires qu'il entoure de tous ses soins. |
Passionné de colombophilie, Hans de Raadt a installé des volières et accueille cent vingt pigeons avec lesquels il fait des compétitions. Une passion qu'il s'est trouvée par hasard avec son fils.

Portrait
Originaire des Pays-Bas, Hans de Raadt est Bruzois depuis 25 ans, époque de son mariage avec une native de la commune. Âgé de 51 ans et professionnel dans le bâtiment, rien ne le destinait a priori à la colombophilie, cette passion qui est désormais la sienne.
« C'est arrivé par hasard, se souvient-il, je possédais, dans mon jardin, quelques pigeons juste pour l'agrément et un jour, mon fils à découvert parmi eux un intrus ».
Il s'agissait d'un pigeon voyageur complètement égaré et affamé. Après l'avoir nourri, le père et le fils ont pu le saisir et s'aperçoivent, grâce à sa bague, que le volatile venait d'Angleterre. « Nous avons réussi à contacter son propriétaire. Il a souhaité nous en faire don plutôt que d'effectuer le voyage pour venir le récupérer ».
Compétitions de pigeons voyageurs
Les performances des volatiles bruzois se sont trouvées encore améliorées grâce à un autre pigeon que la maman d'Hans avait amené de Hollande. Depuis six ans, Hans de Raadt s'est pris au jeu de la colombophilie et des compétitions de pigeons voyageurs. Faute de club dans la commune, il s'est inscrit aux Ailes bréalaises, à Bréal-sous-Montfort, qui regroupe une quinzaine de passionnés comme lui.
D'avril à fin juillet, des compétitions sont organisées dans toute la France. Lâché à plusieurs centaines de kilomètres, le pigeon vainqueur est celui qui aura rejoint son point d'attache à la vitesse moyenne la plus rapide, certifiée par une bague électronique délivrant un signal sur un terminal dédié installé au point d'arrivée. « Ça peut aller très vite, précise Hans. Un pigeon peut voler à 120 km/h sans problème et sans connaître vraiment de fatigue. » Et c'est sans compter sur de nouvelles espèces qui sont maintenant capables de voler la nuit, pouvant par exemple relier l'Espagne à la Grande-Bretagne en moins de 24 heures.
120 pigeons à la maison
Cent vingt pigeons occupent désormais les volières de notre passionné. Une précaution: ne laisser sous aucun prétexte les mâles reproducteurs en liberté, sous peine de ne jamais les revoir car ils reprennent le chemin du lieu de leur naissance. « Nous testons chaque année les capacités d'une centaine de pigeonneaux, explique le colombophile. Mais à peine la moitié revient vers nous, le reste étant soit désorienté, soit victime de chasseurs, d'oiseaux de proie ou encore des lignes électriques. »
Un mystère demeure : comment, aussi éloigné de son point d'attache, un pigeon voyageur y revient-il ? En fait, il ne connaît qu'un seul chemin, celui de son colombier. Il suffit juste alors de l'y attirer en flattant ses instincts basiques comme le besoin de se nourrir, de s'accoupler ou de couver.
Son pigeon champion lui rapporte à chaque victoire une coupe et la considération de ses adversaires. Alors qu'il existe des pays où la colombophilie est une vraie source de revenus, certains pigeons s'échangeant parfois contre 300 000ou 400 000 ¤.
Hans de Raadt précise qu'une licence est obligatoire pour pouvoir installer un colombier avant de conclure « Attention à ceux qui voudraient faire du pigeon voyageur leur plat quotidien. La réglementation oblige à les traiter et à les vacciner contre de nombreuses maladies, les rendant ainsi impropres à la consommation par l'homme ».