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BELLANCOURT Son pigeon est champion d'Europe |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le jeudi 19 novembre 2015 à 11:01
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BELLANCOURT Son pigeon est champion d'Europe
courrier-picard
Jean-Pierre Barbier est un colombophile heureux. Licencié à la Concorde abbevilloise, cet habitant de Bellancourt (Somme) vient de voir un de ses champions sacré meilleur pigeon sur deux ans au concours de international de Pau. Ce mâle écaillé de 7 ans, qui est né chez lui, est à la fois le meilleur français et le meilleur européen sur deux ans. Il s’est classé 46e sur 8 302 engagés en 2014, puis 18e sur 9 052 en 2015. « Cette année, il avait été lâché à 7 h 15 et je l’ai récupéré à 22 h 15 », précise le propriétaire du nº421. Plus de 2 200 colombophiles étaient en lice, représentant six nations : France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Angleterre.
« C’est une grande fierté, confie le Bellancourtois, qui possède actuellement 201 pigeons. Là , c’est le sommet. Mais il faut s’accrocher pour rester à ce niveau, car il y a beaucoup de concurrence. » Âgé de 68 ans, Jean-Pierre Barbier s’est lancé dans l’élevage de pigeons voyageurs en 1972. Membre du Club des internationaux de Boulogne-sur-Mer pour la partie compétition, il s’est spécialisé dans les longues distances. Il procède à des croisements pour avoir les meilleurs « voiliers », ceux qui peuvent parcourir de 750 à 1 000 km. Mais le secret réside surtout dans l’entraînement, estime-t-il. Les grands champions restent aussi performants plusieurs années. Un de ses pigeons s’est par exemple classé 4e sur 5 ans, au niveau national.
Chaque été, il participe à six concours internationaux : Pau, puis Barcelone, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Marseille, Narbonne et Perpignan. Les volatiles sont conduits par camions à leur point de départ et doivent revenir chez eux le plus vite possible. L’arrivée est constatée instantanément grâce à une plaque électronique. Puis le propriétaire doit enlever deux bagues et les placer dans un appareil mécanique. Il doit également signaler la contremarque dans l’aile. « On se base sur une vitesse moyenne de 60 km/h. Mais c’est toujours une émotion de voir revenir le premier pigeon. » |
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