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Un sacré champion |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 6 septembre 2015 à 12:00
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Un sacré champion
Christian Girard tient contre lui son petit champion.
© Photo D. B.
Colombophile passionné depuis 1980, Christian Girard domicilié sur la commune de Jarnac-Champagne possède à ce jour 150 pigeons voyageurs et est président de l'association L'amitié colombophile basée à Gensac-la-Pallue. Vendredi 31 juillet, il participait au marathon du Club du Grand Centre qui partait d'Ussen au nord d'Amsterdam. Pas moins de 66 amateurs et 534 pigeons en concours pour ce marathon semi-national. Un de ses pigeons, immatriculé 335607 et qui est né en 2012, est arrivé second en parcourant 969 kilomètres en 13 heures 19 minutes, avec une vitesse moyenne de 1 233 mètres par minute, une remarquable performance.
Il reconnaît les odeurs
Le pigeon est monogame et quand on le lâche loin de son pigeonnier il cherche à rentrer le plus vite possible pour retrouver sa femelle. « Le pigeon aurait la capacité de reconnaître des paysages, de percevoir et reconnaître des odeurs, et de lire la carte magnétique terrestre, supposent les scientifiques », précise Christian Girard. Force est de constater que le pigeon voyageur retourne toujours à son bercail. Pour ce faire, il doit combattre divers éléments tel que le climat et dans certaines régions, la présence de rapaces comme le faucon pèlerin et l'épervier d'Europe (on a retrouvé dans l'est de la France plus de 250 bagues de pigeon dans un nid de faucon pèlerin). L'ensemble des pigeons voyageurs sont issus des races liégeoise et anversoise. Ces petits champions qui pèsent environ 400 grammes doivent être préparés avant chaque compétition, physiquement et mentalement.
L'alimentation est constituée de graines spécifiques et fait appel à un protocole alimentaire très complexe, quant à la forme physique, elle concerne essentiellement la musculature, l'état de son plumage et les capacités respiratoires de l'animal, ce sont de véritables athlètes. Il y a cependant une ombre au tableau, en France le nombre de colombophiles a tendance à régresser, ce que déplore notre colombophile, qui aime passionnément ses petits protégés, et souhaiterait voir se poursuivre sur l'hexagone ce loisir en phase avec la nature.
Daniel Bougès
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