| |
|
Le Local unique de Caudry en fête: survol de cent vingt ans de colombophilie |
|
| |
Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 12 juillet 2015 à 16:45
Vu 1161 fois.
Note :  (1 vote)
Le Local unique de Caudry en fête: survol de cent vingt ans de colombophilie
LA VOIX DU NORD
Il n’en est pas tout à fait sûr, mais c’est peut-être la plus ancienne société colombophile de l’arrondissement. Mardi, le Local unique de Caudry fêtera ses cent vingt ans. L’occasion d’en survoler l’héritage et l’avenir avec son président depuis trente ans, Hector Watremez.
« La société a été fondée en 1895 par Henri Fontaine. On a fêté les cent ans en 1995, avec une exposition. Au début, elle s’appelait L’Éclair… » Coup d’½il par-dessus notre épaule. Si Hector Watremez a gentiment accepté notre demande de rendez-vous, en ce samedi matin, dans sa véranda noyée de soleil, le président du Local unique colombophile caudrésien n’a pas vraiment la tête à parler d’histoire. L’homme attend incessamment le retour d’un de ses champions, en lice dans l’une des plus longues épreuves du genre, le concours international de Barcelone. Quand il regagnera le pigeonnier, repéré grâce à un constateur électronique, le volatile aura avalé mille kilomètres à tire-d’aile. Il y a de quoi ronger son frein. « J’ai posté une sentinelle. » Un pigeon censé réagir au retour de son petit camarade. « Il m’a semblé l’avoir vu bouger. »
Mais finalement, non. Le passionné revient à sa société. Non sans s’excuser, et préciser : « J’en ai quatre autres qui doivent revenir de Méribel cet après-midi… »
Trente ans qu’il préside la société colombophile caudrésienne, après celle de Viesly, aujourd’hui disparue, où il a officié de 1967 à 1977. En 1967, il avait 18 ans, devenait le plus jeune président de France. La colombophilie, il est tombé dans le nid à la fleur de l’âge. Mais il a bien conscience que les temps ont changé.
« On était quarante joueurs en 1986 quand j’ai repris la société. Il reste une vingtaine d’amateurs. Au maximum, on a été quatre-vingts. Les jeunes ne sont pas trop intéressés, regrette-t-il. Ça prend beaucoup de temps. » Ça coûte cher, aussi. Outre l’aménagement du pigeonnier, ou le grain « qui a augmenté », pour permettre à ses adhérents de participer à une quarantaine de concours chaque année, le Local unique doit recourir à un service de transport spécialisé.
L’association accueillera néanmoins deux nouveaux membres en septembre. Qui finiront peut-être, eux aussi, par regarder par-dessus votre épaule pour voir si leurs pigeons sont rentrés au bercail.
Le programme du 14 juillet
Pour célébrer dignement ses 120 ans, les membres du Local unique participeront aux cérémonies de la fête nationale avec un lâcher de pigeons.
Puis, ils ont rendez-vous à leur local récemment rénové, rue Jules-Guesde, qui sera inauguré à cette occasion.
Suivra un moment de convivialité...
|
|
| |
Accueil |
Forum |
Livre d’or |
Contact |
Liens Web
