ban  
  Accueil   Accueil  | forum   Forum  | Livre d'or   Livre d’or  | Contact   Contact  | Liens Web   Liens Web  
 
Menu general :
 
   
 
Forum :
 
 

 
 
 
 
 

Index des articles > Articles de presse > Gennes-Ivergny : Alexandre Margris, colombophile passionné, triple champion de France!

 
 
Gennes-Ivergny : Alexandre Margris, colombophile passionné, triple champion de France!
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le lundi 6 juillet 2015 à 21:46
Vu 1395 fois.

Gennes-Ivergny : Alexandre Margris, colombophile passionné, triple champion de France!



LA VOIX DU NORD mini_150706094518935180.jpg Que de chemin parcouru depuis 2001 pour le natif de Gennes-Ivergny, à qui son père, technicien agricole à la retraite, a transmis sa passion des pigeons. Le membre de la société d’Auxi a appris à les élever, les nourrir, les soigner, les entraîner, jusqu’à obtenir avec eux des résultats exceptionnels. Alexandre ne participe plus aux compétitions aujourd’hui, mais il garde précieusement le « constateur » que lui a offert Jean Godet, « coulonneux » qui l’a accompagné à ses débuts. Il jette un ½il avec nous sur sa belle carrière. – Comment débute-t-on et comment prépare-t-on les pigeons ? « D’abord, tu reçois des pigeons de coulonneux voisins. Benoît Ducellier, généreux en conseils, m’a aussi prêté de nombreux livres sur le sujet. À 25 jours, les jeunes peuvent voler. Tous les jours, ils sortent autour de la maison, une heure le matin et une heure le soir. S’ils peuvent supporter – 20º sans souci, la température du pigeonnier doit rester constante, environ 30º C. Vers deux mois et demi, Ils peuvent démarrer à 2 ou 3 km de leur base. » – Et le passage aux concours ? « Il existe plusieurs catégories. Trois liées à l’âge : les jeunes de l’année qui parcourent 500 km maximum ; les pigeons d’un an ; les pigeons qui ont 2 ans et plus (7 à 8 ans souvent, sachant qu’un pigeon peut vivre 10 à 15 ans). Viennent ensuite les catégories de distance : la vitesse, départ à 250 km ; le demi-fond, 250 à 550 km ; le fond d’un jour, avec lâcher le matin et rentrée le soir (600 à 700 km) ; le grand fond, de plus de 800 km. » – Quels messages souhaiteriez-vous passer aux jeunes qui débutent ? « De la même façon que j’ai été aidé, j’essaie de transmettre ma passion, à Johann Glaçon de Beauvoir-Wavans (2e au niveau régional), Tanguy Gervois de Marconne, etc. Deux à trois fois par an, je suis sollicité pour animer des journées techniques en Charente, en Midi-Pyrénées. Ce n’est pas une occupation d’aînés comme on peut le penser. La colombophilie est ce qu’on en fait. Bien faire, laisser dire , c’est ma devise. C’est parfois difficile d’être débutant et quand on réussit, les suspicions vont bon train. Les résultats, les contrôles ou l’état de l’élevage assurent de beaux jours aux colombophiles attachés à leurs bêtes. Je suis de ceux-là, heureux de partager ce que j’apprends avec des plus jeunes. » «Jusqu’à 70 km/h en concours» Le colombophile nous explique comment se déroule un concours… Le 20 juin, « j’ai conduit des paniers, avec environ 25 pigeons par panier à Qu½ux-Haut-Maisnil, dans un hangar. Pigeons mâles, femelles, jeunes, anciens, séparés, sont enregistrés grâce à des bagues qu’ils portent aux pattes. Ils ont été contrôlés par deux personnes habilitées. » Le camion, chargé, est parti jusqu’à La Souterraine avec des pigeons de différents élevages. « Le chauffeur est tenu d’arriver dès que possible sur le lieu de départ. Vers 6 h 30 a eu lieu le lâcher, surveillé là encore par deux contrôleurs. Les pigeons sont revenus vers leur nid. Dès qu’ils ont franchi le seuil, date, heure exacte, matricule ont été enregistrés. » Les trappes d’atterrissage sont équipées d’antennes. Leur vitesse, calculée en mètres par minute a été notée jusqu’à trois chiffres derrière la virgule. Un pigeon peut atteindre 70 km/h. Et sinon, combien de concours chaque année ? « En moyenne, je prépare 10 à 15 concours, de mi-avril à fin août. » Le colombophile possède 250 pigeons « auxquels je donne environ 10 kilos de mélanges de grains par jour. Au moins une fois par semaine, je passe l’aspirateur dans toutes leurs cases qui sont désinfectées tous les quinze jours. L’eau des abreuvoirs est changée chaque jour. Trois fois par an tout ce qui est démontable est nettoyé. » Six heures par jour… Ce qui représente un gros travail au quotidien. « Mais c’est ma passion, je veux des bêtes saines. J’y passe près de 6 heures par jour, le matin de 7 h à 10 h 30, le soir deux heures et demie. » Côté palmarès, « J’ai gagné environ 95 coupes, 7 titres nationaux, 12 titres au niveau régional et d’autres titres au niveau local. Toutes ces victoires ont été acquises en tandem avec mon père. Ces cinq dernières années nous avons eu un pigeon 2e en championnat de France toutes catégories, un pigeon 1er en 2011, 4e en 2012, 1er en 2013, 1er en 2014 ». Phénomène, un champion parmi les champions Dans tous ses pigeons, Alexandre Margris possède un champion parmi les champions. « J’ai un pigeon appelé Phénomène, 3e as, pigeon National 2006, catégorie fond 2006. Qu’importe le vent, il est arrivé six fois dans les 35e sur 5 000 pigeons en moyenne. C’est un excellent reproducteur, toujours en vie. Il a 11 ans maintenant. » Et globalement, « j’ai d’excellents pigeons, de bonnes souches. J’y travaille. Avec Pierre Duchatel, vétérinaire belge, nous privilégions les solutions naturelles pour prévenir plutôt que guérir les maladies qui pourraient se déclarer. » Voilà un mois, l’élevage a été contrôlé par deux personnes envoyées par la fédération nationale. « Un contrôle tout à fait régulier qui assure que les pigeons ne sont pas dopés. M. Duchatel et moi sommes anti médicaments. »