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Index des articles > Articles de presse > Les colombophiles dans les starting-blocks

 
 
Les colombophiles dans les starting-blocks
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le samedi 4 avril 2015 à 12:34
Vu 993 fois.
Note : etoiles5 (1 vote)

Les colombophiles dans les starting-blocks




L'avenir.net
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La saison de colombophilie reprend ce week-end. Herve compte de sérieux candidats dont Francis Franssen, 1er national en 2014.

Un regard vers le ciel, une vérification des résidents du pigeonnier, une mise au point de l’informatique… Le sport reprend bien ce week-end. Les colombophiles vont retrouver leurs pairs au sein des locaux d’Avenir & Sports Herve (rue Gustave Taillard). Les camions vont reprendre leurs balais en direction des quatre coins d’Europe pour déposer les volatiles, candidats à une course de longue distance.

Parmi ces amateurs de haut vol, Francis Franssen se taille une jolie réputation. Le 5 juillet 2014, l’un de ses pigeons terminait premier national d’une course de 941 km en devançant 3 132 autres sportifs ailés. Un temps de 10h03 pour parcourir Saint-Vincent – Bolland, du 90 km/h, une fameuse performance – même par vent du sud ouest – pour un pigeon d’un an. «Avec mes pigeons, je joue le grand fond. Les étapes inférieures à 600 km font office d’entraînement pour la compétition. Des pigeons comme mon 1er national, ce sont des cracks. On n’en trouve pas beaucoup. Ils doivent être capables d’aller chercher les bons vents à une certaine altitude pour gagner de la vitesse. Un pigeon peut atteindre les 120 km/h mais sur des distances inférieures à 300 km. Il y a plusieurs sortes de pigeons, comme il y a plusieurs sortes de coureurs entre le sprinter et le marathonien.»

Heureux propriétaire de 250 pigeons, Francis Franssen peut compter sur une lignée de vrais pros. «J’ai deux frères, un 1er et un 2e national. Ils ont une s½ur qui est 30e pigeon d’un an en grand fond. J’ai d’ailleurs mis le 1er national de côté pour la production. Mes meilleurs sont concentrés dans la même origine. J’ai 7 pigeons dans les 80 nationaux, et ils sont de la même souche. Ça me fait connaître un niveau national et international.» De quoi attirer des convoitises mais ce passionné sait rester les pieds sur terre (en évitant trop de ventes). Tout le contraire de ses pigeons. «On dépose nos pigeons à la société de colombophilie de Herve le lundi et le camion vient les chercher le jour même. Les pigeons sont centralisés et lâchés le vendredi. Ils doivent revenir chez nous le plus vite possible (en évitant les rapaces), on mesure les coordonnées à l’aide d’une puce GPS. C’est par rapport à la vitesse et à la distance qu’on établit le classement. Dès que le pigeon rentre, il s’enregistre via un boîtier et je dois aller donner l’heure d’arrivée, le numéro de la bague et la contre-marque.» Et notre colombophile de conclure sur ses bons conseils pour qui voudrait glaner un prix. «Il faut un bon pigeon pour le type de voyage qu’on vise, un bon pigeonnier et être bon colombophile.»