| |
|
Tourcoing : un pigeonnier bientôt au jardin botanique |
|
| |
Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 1er mars 2015 à 11:19
Vu 912 fois.
Tourcoing : un pigeonnier bientôt au jardin botanique
NORD ECLAIR
Depuis des années, les pigeons ne sont plus les bienvenus en centre-ville. Considérés comme sales, porteurs de maladie, tout est fait pour les refouler, voire les éliminer. Des filets et des pics sont installés sur des bâtiments municipaux ou des maisons privées pour les inviter à aller se poser ailleurs. Une situation qui agace Michèle Martens, l’amie des animaux et surtout des oiseaux, qui s’était enchaînée à un banc sur le parvis de l’hôtel de ville de Tourcoing , il y a deux ans, deux jours durant dans l’espoir de rencontrer le maire d’alors, Michel-François Delannoy.
Sa proposition : qu’il fasse installer un pigeonnier au jardin botanique et à elle de s’en occuper. La Tourquennoise s’est rendue au parc de l’hôtel de ville de Roncq qui abrite un pigeonnier pour vérifier que c’était possible. Deux rendez-vous avec M. Delannoy plus tard, elle avait reçu une lettre lui confirmant l’installation d’un pigeonnier au jardin botanique. C’était au début de l’année 2014.
Quelques semaines plus tard, changement de maire. Michèle Martens a relancé la proposition auprès des services municipaux qui l’ont rassurée. « Rien n’avait changé sur le sujet, il y aura bien l’implantation d’un pigeonnier dans le parc. » Mais après étude, ça n’est pas un pigeonnier neuf qui y prendra place – trop coûteux, près de 14 000 ¤ ! – mais celui de la place de la Victoire, abandonné des pigeons depuis longtemps.
Regarder le ciel
Le projet avance, des fondations ont déjà été coulées dans le fond du jardin botanique (au niveau du carrefour entre les rues Jean-Baptiste-Lebas et de Guisnes).
La date du transfert du pigeonnier n’est pas encore communiquée, ni la façon dont les services municipaux s’y prendront : un démontage complet de l’abri de bois de la place de la Victoire ou une grue qui le transportera d’un endroit à l’autre ? Quoi qu’il en soit, Michèle Martens attend avec impatience son arrivée. « Je me rendrai presque tous les jours au pigeonnier pour le nettoyer et mettre à manger aux pigeons, explique-t-elle. Je prendrai des conseils auprès du grainetier de la Croix-Rouge, c’est un coulonneux, moi une néophyte ! »
Elle assure qu’elle supprimera des ½ufs pour éviter une surpopulation. Elle envisage « peut-être un travail avec les écoles : quand une classe vient dans le parc, je pourrai prendre les élèves un quart d’heure pour leur parler des oiseaux. J’aimerais que les enfants aient un ½il sur les oiseaux plutôt que sur leur Smartphone. Je n’en vois aucun regarder vers le ciel alors qu’il y en a plein en ce moment, des étourneaux… » |
|
| |
Accueil |
Forum |
Livre d’or |
Contact |
Liens Web
