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Index des articles > Articles de presse > Colombophilie: la passionde la course pour Ludovic Claise

 
 
Colombophilie: la passionde la course pour Ludovic Claise
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 2 novembre 2014 à 10:15
Vu 1189 fois.

Colombophilie: la passionde la course pour Ludovic Claise



NORDLITTORAL mini_14110210130844505.jpg Le champion 2014 de colombophilie en demi-fond/fond jeune de l’association des colombophiles du Calaisis, le Coulonnois Ludovic Claise, a découvert le monde des pigeons voyageurs il y environ 25 ans un peu par hasard. « Un copain avait quelques pigeons qu’il élevait juste comme ça pour le fun, se souvient-il. Il me les a montrés, je m’y suis intéressé et tout a commencé comme ça ». Mais, à l’époque, Ludovic était un béotien et n’imaginait pas tout ce que cela pouvait impliquer, ne sachant notamment pas que le pigeon voyageur n’est pas le pigeon sauvage qui survole nos communes. « La première fois, pour me constituer un petit pigeonnier, je suis allé chercher des pigeons au théâtre, explique-t-il. Avec quelques graines, j’ai réussi à en récupérer un mais évidemment une fois ramené à la maison, il est vite reparti sans jamais être revenu ! » Finalement, après avoir récupéré à droite et à gauche des pigeons destinés à l’élevage, Ludovic a fait ses premiers pas de colombophile en s’inscrivant dans la société du Centre de Calais. Avec une quinzaine de pigeons voyageurs et trois à quatre ans de pratique, Ludovic commence à faire des résultats aux concours, mais il ne poursuivra pas longtemps cette nouvelle passion, la vie familiale et professionnelle l’orientant vers d’autres chemins. Ce n’est qu’en 2006, quelque temps après avoir emménagé dans la maison qu’il a fait construire et derrière laquelle il s’est fait installer un colombier, qu’il a repris l’élevage et la compétition. Une discipline exigeante au quotidien C’est Jean-Luc Hennequin, un autre colombophile bien connu dans le milieu, qui lui a donné ses premiers pigeons, des veufs en retraite qu’il a accouplés avec des femelles. Aujourd’hui, il est affilié à la société la Vitesse de Coulogne et possède une centaine de pigeons, mais aucun reproducteur. « Il n’est pas indispensable d’avoir des reproducteurs, explique-t-il. Je préfère personnellement m’en passer, lorsque mes veufs reviennent des compétitions, je les laisse un peu avec les femelles, c’est comme une récompense pour eux, après l’effort, le réconfort ». Un challenge Spécialiste de la vitesse et du demi-fond qu’il domine au sein de la société coulonnoise chez les jeunes et les vieux (moins et plus d’un an), Ludovic, comme tout colombophile compétiteur qui se respecte, a un véritable esprit de compétition et lorsqu’il est passé devant les leaders de la discipline sur le territoire, il n’a pas boudé son plaisir. « C’est vrai que réussir à battre ceux qui jusque-là dominaient la discipline est une vraie satisfaction, s’enchante-t-il. Mais, maintenant, tout le challenge va être de reproduire en 2015 la même performance en sachant que les autres ne vont pas se laisser faire et vouloir reprendre la place toute chaude qu’ils ont laissée ! » Et pour arriver à ce niveau, la discipline et la régularité sont les maîtres mots, surtout pendant la saison des compétitions, sans pour autant négliger la période hivernale et la phase de la mue qui est toujours une période délicate qu’il faut soigner. « En période de compétition, je dois m’occuper chaque jour de mes pigeons. Je lâche les veufs vers 17 heures, ils font leur tour, généralement ils reviennent vers 18 heures et je lâche ensuite les jeunes qui vont faire à leur tour leur envol ». Cette passion a des répercussions sur la vie familiale de ce père, que son épouse accepte bien volontiers sans pour autant y participer directement. Le stress du retour « Mon épouse sait que je dois être là tous les jours en période de compétition et cela ne lui pose heureusement pas de problème, explique-t-il. Du coup, nous ne partons pas en congés pendant les grandes vacances scolaires par exemple, c’est une passion tout de même exigeante ». Qu’importe, son épouse apprécie la convivialité des rencontres lors des manifestations organisées par la société ou l’association de colombophile du Calaisis. En revanche, le stress du retour des pigeons au colombier, elle le laisse pour son mari ! « Il est vrai, reconnaît-il, que lorsque, sur un concours, je ne vois pas arriver un pigeon alors qu’il devrait selon mes estimations être arrivé, je tourne en rond et trépigne d’impatience ! C’est aussi le cas quand on en voit un arriver très rapidement et qu’il tourne en rond au-dessus du colombier, déploie ses ailes et plane tranquillement alors que la course se joue au dixième près… ».