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Barlin : et si l'avenir de la colombophilie, c'était les femmes |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 12 octobre 2014 à 12:15
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Barlin : et si l'avenir de la colombophilie, c'était les femmes
LA VOIX DU NORD
C'est un fait, les colombophiles s'inquiètent de la difficulté de renouveler leurs effectifs. D'une manière générale, les « coulonneux » sont plutôt grisonnants. À Barlin toutefois, l'espoir subsiste. Et il s'appelle Audrey.
Alors que les trophées de la saison colombophile 2014 étaient décernés samedi, Lucien Belle, le président du club local l'Hirondelle, a fait part des difficultés rencontrées pour préserver la discipline : « Aucun des cinq anciens n'a pu transmettre la passion à sa descendance. » Bref, la relève est difficile. Peut-être viendra-t-elle de la seule femme du club, Audrey Crépin, qui a totalisé 34 prix pour sa première participation aux concours. La « Tchiote », comme l'ont baptisée les autres compétiteurs du club, a commencé avec trois pigeons. Elle en a cent maintenant, qu'elle a achetés ou qui proviennent de la reproduction. La jeune femme adore voir rentrer les pigeons après leurs longs voyages. « Je les reconnais. Ils font quelques tours au-dessus de la maison avant de rejoindre le colombier. Avec la météo capricieuse cette année, les horaires ont été décalés et j'ai parfois dû attendre beaucoup plus longtemps dans le jardin », souligne-t-elle.
Mais, n'est-ce pas compliqué d'être une femme colombophile ? « Plutôt oui. Il faut savoir composer avec cette passion, le boulot et le travail à la maison. Heureusement mon époux m'aide beaucoup et mes enfants Leny et Lou aiment nourrir les pigeons le soir. On adore les animaux à la maison. Nous avons aussi trois chats, trois chiens, un perroquet et d'autres petits animaux », poursuit Audrey qui ne cache pas que sa passion a un coût. Entre les graines, les traitements et la vitamine, elle compte un budget de vingt euros par semaine. Mais femme ou homme, quand on aime
Les prix
La cérémonie de remise des trophées a eu lieu à la salle Robespierre. La coupe du maire a été remise à Jean-Paul Hocquette qui totalise 340 prix, loin devant Paul Roszyk, éternel second, avec 150 prix. Victor Graux, Fleury Bonvarlet et Benjamin Gambier se sont classés dans le top 5. La saison, durant laquelle près de 3200 pigeons ont été engagés, a été très difficile, avec une météo capricieuse. |
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