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Index des articles > Articles de presse > Le pigeon-voyageur, un espion pas comme les autres

 
 
Le pigeon-voyageur, un espion pas comme les autres
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le mercredi 20 août 2014 à 14:55
Vu 942 fois.

Le pigeon-voyageur, un espion pas comme les autres



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SAINT-LOUP-TERRIER (0 smiley s8g29g.gif . Des lâchers de pigeons voyageurs, fort utiles pendant la Grande guerre, sont prévus à l’occasion des commémorations des batailles du Tourteronnais, le 30 août.
Messager d’amour dans les contes de princesses aujourd’hui considéré comme un pestiféré dans les grandes villes modernes, le pigeon a été par le passé un moyen de communication très utile, notamment en temps de guerre.

Depuis 30 ans, Michel Prévot, ancien président du club du pigeon voyageur Vouzinois et actuel membre du club de la Moselle, élève une quarantaine de pigeons et participe à une dizaine de concours par an. Dans le cadre de la journée commémorative des batailles du Tourteronnais, à Saint-Loup-Terrier, le samedi 30 août, ce passionné de colombophilie s’est proposé de faire découvrir au plus grand nombre l’art d’élever et de faire concourir les pigeons voyageurs. Il procédera également à plusieurs lâchers de pigeons voyageurs.

Bien utile pendant la guerre

Dès 1900, c’est le Maréchal Lyautey, qui fut le premier à tester ce moyen de communication.

C’est durant la Première Guerre mondiale qu’est née l’idée d’utiliser le pigeon voyageur sur les lignes de feux. C’était le moyen le plus sûr et le moins onéreux pour communiquer et transmettre les ordres. Le pigeon, malgré les nappes de gaz et les obus asphyxiants, assurait le fonctionnement des liaisons, comme ce fut le cas, du 2 au 5 juin 1916 au fort de Vaux. Il remplaçait ainsi les lignes téléphoniques classiques, souvent défectueuses. L’oiseau a également rendu des services dans l’aéronautique et dans la Marine. Pendant toute la Première Guerre mondiale, il a su se distinguer, prouvant à plusieurs reprises sa bravoure et ses capacités d’agent de transmission. La liaison par pigeons voyageurs a ainsi été la seule, de tous les moyens de communication, à résister aux destructions de l’ennemi. Il est donc bien normal qu’ils aient droit, eux aussi, à participer aux commémorations !

L'organisation colombophile en France est réglementée. Cette réglementation est la conséquence de l'utilisation militaire du pigeon voyageur comme vecteur de transmission de messages. Bien que le ministère des Armées entretienne un colombier et un musée au Mont-Valérien à Suresnes dans la banlieue parisienne, le rôle militaire du pigeon voyageur a disparu au profit des transmissions
hertziennes.