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Index des articles > Articles de presse > Les pigeons voyageurs bazétois

 
 
Les pigeons voyageurs bazétois
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le jeudi 14 août 2014 à 22:22
Vu 820 fois.
Note : etoiles3 (1 vote)

Les pigeons voyageurs bazétois



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Au village, Claude Garrabos et Yves Barbé, membres de la Fédération colombophile française et du Rapide tarbais, sont passionnés par les pigeons voyageurs et obtiennent de bons résultats lors des compétitions.

Le pigeon voyageur était, à l'origine, spécialement sélectionné pour effectuer des voyages permettant de transmettre des messages. Les déplacements constituaient un vecteur de communication courant, considéré comme très fiable jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Les premières utilisations des pigeons voyageurs remontent à il y a plus de 3.000 ans de cela, alors qu'ils étaient utilisés pour proclamer le vainqueur des Jeux Olympiques antiques. En 2013, l'armée française était la dernière armée européenne à maintenir, au sein du 8e régiment de transmissions basé dans la forteresse du Mont-Valérien, près de Paris, une unité colombophile de 150 pigeons annexée au Musée colombophile militaire.

Aujourd'hui, ces «athlètes» ne servent plus à transmettre en toute discrétion des messages, ils sont toutefois engagés dans des épreuves d'après le calendrier établi par la commission sportive de la colombophilie. Pour le Sud-Ouest, les pigeons concourent sur les courses allant de 140 à 915 km. La distance la plus éloignée étant Bruxelles ! Comme dans tout sport, il faut, pour ces pigeons, de l'entraînement, une nourriture adéquate et une bonne hygiène de vie. À cela, il faut ajouter la prise régulière de vitamines, les vaccinations nécessaires et un entretien régulier des pigeonniers.

Les volatiles, munis de bagues adresse et matricule ainsi que d'une puce, sont acheminés dans des lieux bien précis, dans des véhicules aménagés. Dès leur retour au pigeonnier, ils sont contrôlés grâce à un appareil réglé sur la pendule mère situé au siège du club tarbais. Dernièrement, Claude me racontait qu'un de ses protégés est revenu «au bercail» avec les deux pattes cassées, quinze jours après avoir été lâché à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile. En bon «ami des animaux», Claude lui a fait des attelles, il le soigne, le bichonne avant de le remettre en «course». Bonne chance aux sportifs pour leurs futurs trajets «longue distance».