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Un athlÚte en constante progression |
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Article posté par ΩFrançois.
Paru le samedi 19 juillet 2014 à 10:21
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Un athlÚte en constante progression
Même s’il semble évident que pour voler il suffit de battre des ailes, les colombophiles n’ont cessé de faire progresser leurs champions.
Malgré le bouleversement climatique, les colombophiles sont à présent capables d’aligner des performances hors du commun.
La lecture des résultats de l’étape reine du calendrier que représente le concours de Barcelone est surprenante. Alors que, jusqu’à présent, on soulignait la performance hors du commun réalisée il y a une vingtaine d’années par les frères Pochet de Quaregnon, ces derniers ayant enregistré la rentrée de deux de leurs engagés de retour de l’étape ibérique le jour du lâcher, voici que le déroulement de l’édition 2014 sera qualifiée comme étant la plus rapide de l’histoire.
Une quarantaine de rentrées en Belgique, une bonne trentaine en France ainsi qu’une dizaine outre-Moerdijk et voilà le décor planté!
Des explications rationnelles
Il convient, en effet, d’analyser ces résultats si on veut les comparer à ceux du passé. En premier, il convient d’admettre qu’au fil des ans les colombophiles ont amélioré la qualité des oiseaux envoyés sur cette terrible étape que constitue Barcelone. Auparavant, on y engageait un peu de tout et surtout n’importe quoi. Un pigeon qui n’avait pas donné satisfaction tout au long de la saison y était envoyé pour sauver sa tête.
Bien entendu, sauf rare surprise, le résultat était connu par avance. La plupart ne rentraient même pas de ce concours. À l’heure actuelle, les oiseaux sont préparés parfois durant plusieurs années afin de briller sur Barcelone. Suivi sanitaire et compléments alimentaires ont fait leur entrée sur le marché et sont d’une aide appréciable pour ceux ne voulant engager que des oiseaux au sommet de leur condition.
Comme aux Pays-Bas
En procédant comme nos voisins, récents troisièmes de la coupe du monde de football, et en habituant les pigeons à voler tard le soir, voire même la nuit et ce en organisant des concours avec lâcher retardé, nous avons sans doute aussi contribué à développer cette capacité à vaincre l’obscurité. Ce sont d’ailleurs les Pays-Bas qui enlèvent les dix premières places du classement international, profitant de la neutralisation nocturne du concours (cadrée).
Le premier pigeon régional, un sujet des Neuckermans de Hacquegnies, bien que constaté à 5 heures 20 du matin se retrouvera ainsi bien au-delà de la 200e place internationale.
Il faut toutefois souligner que la météo se prêtait à merveille à ce genre de performance avec un vent de Sud-Ouest poussant littéralement les oiseaux jusqu’à leur colombier. Des conditions tout à fait autres que celles régnant sur l’Hexagone l’an dernier et où les pigeons avaient alors dû affronter un vent de Nord-Est ainsi qu’une chaleur étouffante.
Ces exploits ne peuvent qu’inviter au respect pour un oiseau capable de regagner ses pénates aussi rapidement et ce en dépit des mauvaises conditions, vent et pluies, auxquelles ils ont été confrontés cette année. |
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