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Index des articles > Articles de presse > Ailes castelbriantaises, des pigeons supersoniques

 
 
Ailes castelbriantaises, des pigeons supersoniques
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 13 juillet 2014 à 16:38
Vu 969 fois.
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Ailes castelbriantaises, des pigeons supersoniques



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Transmis par Luc
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Les échos sportifs du Castelbriantais. Souvent considérés comme nuisibles, les pigeons ? Les membres des Ailes castelbriantaises les bichonnent. Mieux, ils les considèrent comme de véritables sportifs.

Reportage

Ce jour-là, dans les locaux de l'association colombophile Les ailes castelbriantaises, rue des Déportés Résistants, c'est l'effervescence. Sept membres sur les quatorze que compte cette société qui existe depuis plus de soixante ans, procèdent à l'enlogement des pigeons. « D'abord, on place une bague sur chaque pigeon pour son immatriculation, puis on les met dans des paniers en vue des concours », explique Serge Lassalle, président des Ailes castelbriantaises depuis un an. Avec un concours tous les quinze jours et une saison qui s'étend d'avril à août, les pigeons castelbriantais participent à une vingtaine d'épreuves de vitesse, de demi-fond et de fond.

Des pointes à 120 km/h

Les pigeons voyageurs n'ont pas toujours été des bêtes de concours. « Ils ont servi dans l'armée. Lors de la Première Guerre mondiale, ils apportaient les messages au front. Pour cela, certains ont été cités à l'ordre de la nation », raconte un des membres.

Depuis, ces volatiles sont protégés par la loi et reconnus d'utilité publique.

Avant le début de la saison, chaque pigeon bénéficie d'un entraînement spécifique. « Nous organisons des lâchés progressifs de 20, 30 et 50 km », chiffre le président de la société. Côté alimentation, elle doit être variée et essentiellement composée de maïs, blé et pois.

Il faut au moins ça pour accomplir des performances. « Récemment, nous avons lâché des pigeons du côté de Düsseldorf (Allemagne). Le soir même, ils étaient de retour à Châteaubriant », se souvient Serge Lassale.

Avec des points de vitesse à 120 km/h, ces pigeons sont de véritables sprinteurs. Hélas, tous ne reviennent pas. « Pour les lâcher, il faut de bonnes conditions climatiques. Malgré cela, des prédateurs peuvent les manger en cours de route, les fils à haute tension peuvent leur être fatal ou même les grêlons d'orage », énumèrent tristement les membres. C'est qu'ils y tiennent à leurs pigeons !

« Pas tous des cracks »

Dernièrement, Julio Costa, Loïc Gauchet et Serge Lassalle ont monopolisé les trois premières places d'un concours de vitesse organisé à La Flèche (Sarthe). Les Ailes castelbriantaises éleveuses de champions ? « On essaie de faire se reproduire les meilleurs couples afin de mettre toutes les chances de notre côté. Hélas, ils ne sont pas tous des cracks », admet un des éleveurs.

Si l'espérance de vie d'un pigeon est de 15 ans, leur carrière sportive est assez courte, puisqu'ils arrêtent de concourir à l'âge de 10 ou 12 ans. On parie que vous ne regarderez plus les pigeons comme avant ?