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Index des articles > Articles de presse > Langlade : le pigeon, c'est son dada

 
 
Langlade : le pigeon, c'est son dada
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le lundi 27 janvier 2014 à 12:03
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Langlade : le pigeon, c'est son dada



mini_140127120836277305.jpg Claude Gabach devient président de la région Sud-Est de la fédération française de colombophilie. Rencontre Vous êtes-vous déjà demandé d’où provenaient les pigeons que l’on pose, lors de la cérémonie du 11 Novembre, dans les mains des enfants, avant de les laisser s’envoler ? Ces beaux volatiles gris bleuté appartiennent à Claude Gabach, Langladois passionné. Il vient d’être nommé, président de la région du sud-est de la France, de la frontière italienne à l’Hérault, lors des élections de la Fédération française de colombophilie. "Je possède quatre-vingt-dix pigeons voyageurs et je les connais tous, comme un berger connaît ses moutons !", dit-il avec enthousiasme. Il en fait des oiseaux de concours Claude Gabach fait participer ses oiseaux à des concours. Ceux-ci sont amenés à Bruxelles et de là sont lâchés. Ils portent deux bagues aux pattes. L’une comporte un numéro de matricule pour permettre leur identification, l’autre une puce électronique pour indiquer l’heure et la minute d’arrivée du pigeon. Dix ans de passion Les plus rapides regagnent le colombier de Langlade en une journée, grâce à leur odorat et leur vue très développés, après avoir parcouru 774 km ! Le colombophile est intarissable sur le sujet et explique l’origine de sa passion : une visite, à une exposition avicole, il y a dix ans avec son frère Michel, maire de Saint-Dionisy. Le déclic s’est produit ce jour-là. Il a commencé avec cinq pigeons. Des sucres lents comme les sportifs de haut niveau "Ceux-ci s’aimaient d’amour tendre et se sont reproduits. À l’âge d’un mois, ils volent et sont nourris de trente grammes de graines par jour, surtout du maïs lorsqu’ils doivent effectuer un long trajet, car les sucres lents sont nécessaires aux sportifs de haut niveau, déclare leur propriétaire qui les soigne, leur parle, les vaccine... Mais ils sont sensibles aux orages, ajoute-t-il. Une fois, l’un d’entre eux s’est égaré à Lyon et s’est retrouvé en Autriche !" Le prochain concours aura lieu le 1er avril. Gageons qu’à nouveau, des médailles, coupes et diplômes seront récoltés par Samuel et Guilhem, les plus vaillants, qui portent les prénoms des petits-fils de Claude Gabach. Leurs ennemis : les lignes électriques La colombophilie est vieille comme le monde : les hiéroglyphes égyptiens en témoignent. Et les pigeons ont prouvé aussi leur utilité pendant les guerres, en transportant des messages. Et lors des mariages, c’est très joli un envol de colombes ! Leurs ennemis ? Les éperviers et les lignes électriques, mais pas notre homme, qui confie qu’il n’a jamais mangé de pigeon.