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Index des articles > Articles de presse > Colombophilie. La France à vol d'oiseau !

 
 
Colombophilie. La France à vol d'oiseau !
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le lundi 8 juillet 2013 à 07:20
Vu 2783 fois.
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Colombophilie. La France à vol d'oiseau !



Transmis par Luc :
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Colombophilie, ou l'art d'élever des pigeons voyageurs. À Plourin-lès- Morlaix, Paul et André Monfort, frères passionnés, participent au troisième Tour de France colombophile. Lundi, leurs oiseaux effectueront la dixième étape entre Saint-Nazaire et Plourin.



Qu'on soit clair, la colombophilie n'est ni un passe-temps, ni un loisir. « C'est une passion », s'exclame Paul Monfort, âgé de 55 ans, domicilié à Plourin-lès-Morlaix et colombophile... passionné.

Première licence en 1984

Mais au fait, qu'est-ce qui se cache derrière ce mot colombophilie ? « C'est l'art d'élever, de sélectionner et de faire participer des pigeons voyageurs à des concours de vitesse », souligne-t-il. Paul Monfort est tombé dedans quand il était petit. « Vers 7-8 ans, mon frère recueillait des pigeons blessés ou mal en point. J'ai commencé par l'aider, avant de faire l'acquisition de mes propres pigeons ». La passion ne le quitte plus. Il continue d'élever des pigeons de manière individuelle. Il s'équipe alors d'un colombier, nom donner à l'abri qui accueille les pigeons. Licencié depuis 1984, il exerce, désormais, avec son frère André au club de Guingamp et participe tous les week-ends, entre avril et juillet, à des courses de vitesse de pigeons. Depuis le 25 juin et jusqu'au 15 juillet, Paul et André Monfort font partie des quinze dresseurs qui participent au troisième Tour de France colombophile (lire ci-dessous). « Le principe est simple. Un camion passe chercher les pigeons au club le jeudi et il les amène au point de départ. Ça peut être à 400 ou 500 km d'ici. Les pigeons sont tous lâchés en même temps et doivent rentrer à leur camp de base le plus vite possible », raconte Paul.

Le vent, élément déterminant

Le gagnant est désigné au ratio temps/distance puisque tous les colombophiles n'habitent pas au même endroit. C'est une pratique très encadrée et réglementée. Les pigeons sont équipés de bagues électroniques qui permettent de calculer la vitesse exacte de temps de vol. « Ça se joue parfois à la seconde près, sur des distances de plus de 400 km », précise Paul. En pleine course, les pigeons atteignent parfois la vitesse de 100 km/h. Tout dépend en fait du vent. « C'est l'élément déterminant de notre activité. Un vent d'ouest va, par exemple, nous désavantager par rapport à des gens qui habitent à Rennes ».

Préparation mentale

Consulter la météo mais aussi préparer ses pigeons comme des grands sportifs avant une compétition. Cela va de l'entraînement à une nutrition équilibrée, en passant par la préparation mentale. Et, notamment, pour les motiver à rentrer. « Il existe plusieurs techniques. On peut, par exemple, les rendre jaloux en mettant dans leur cage un miroir, quelques instants avant leur départ pour la compétition. Cela va les faire cogiter et ils vont revenir plus vite pour chasser l'intrus de leur cage. Ou en leur présentant une femelle, quelque temps avant le départ, histoire de les booster un peu plus ! », sourit André Monfort, le frère de Paul. Pour ce dernier, il n'y a pas de recette miracle pour être un bon colombophile : « Il faut avoir un bon colombier, des bons pigeons et savoir les motiver ! »


Mots clés : tour de france
 
 
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