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Index des articles > Articles de presse > Un pigeonnier pour lutter contre les nuisances de ces volatiles

 
 
Un pigeonnier pour lutter contre les nuisances de ces volatiles
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le lundi 29 octobre 2012 à 19:33
Vu 1540 fois.
Note : etoiles5 (1 vote)

Un pigeonnier pour lutter contre les nuisances de ces volatiles



Transmis par Luc :
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MONTEREAU, lundi. L'association colombophile l’Eclair de Montereau a présenté le dispositif de régulation des pigeons, grâce à la construction par les services techniques de la ville d’un pigeonnier en bois de 5 m de haut. |

Au centre-ville de Montereau, mieux vaut regarder en l’air quand on marche. La faute aux pigeons qui pullulent, notamment autour de la Collégiale, mais aussi en ville haute à Surville. Pour réguler cette population et limiter les dégâts qu’ils occasionnent, un pigeonnier en chêne et pin a été inauguré lundi après-midi par Yves Jégo, député-maire UDI de Montereau.
« Depuis deux ou trois ans, nous recevions de plus en plus de plaintes de riverains du centre-ville concernant l’envahissement des pigeons, sans parler des salissures sur les bâtiments de plus en plus inquiétantes, explique l’élu. Mais ce phénomène touche aussi les immeubles de l’office HLM de Montereau-Confluences à Surville, où la facture de nettoyage des fientes des pigeons s’élève à 150 000 ¤ pour la période 2011-2012. Il était temps d’agir. »

Utiliser des ½ufs factices

D’où l’idée d’un partenariat avec l’association colombophile l’Eclair de Montereau, la plus ancienne association de la ville, qui compte une trentaine de membres passionnés, dont son président, Jean-Claude Billard. Ce dernier détaille la méthode utilisée pour limiter le nombre de ces volatiles, qui sont en moyenne 200, rien que sur la Collégiale. « Depuis quelques jours, nous avons installé dans le pigeonnier un couple de jeunes pigeons voyageurs. Ils ont maintenant mémorisé leur abri. Leur présence va attirer d’autres pigeons, notamment ceux de la Collégiale située en face. Chaque semaine, le club ira les nourrir, afin de les sédentariser. »
Et d’ajouter : « Au moment de la ponte des ½ufs, des bénévoles en prélèveront un certain nombre et les remplaceront par des ½ufs factices. C’est une technique écologique, utilisée notamment par la ville de Melun, qui a fait ses preuves. » D’après Jean-Claude Billard, il faudra quand même attendre six mois à un an pour voir si le dispositif fonctionne. Si c’est le cas, Yves Jégo indique « qu’un autre pigeonnier sera installé à Surville ».