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Index des articles > Articles de presse > EugÚne Watré, l'un des derniers coulonneux de la commune

 
 
EugÚne Watré, l'un des derniers coulonneux de la commune
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le lundi 8 octobre 2012 à 07:00
Vu 1206 fois.
Note : etoiles5 (3 votes)

EugÚne Watré, l'un des derniers coulonneux de la commune



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Eugène Watré, natif de Bully-les-Mines, habite rue Rayère, à Hulluch,
depuis trente ans. Concernant la colombophilie, il forme avec sa mère, Marie-Jeanne, âgée de 84 ans, un duo indissociable.

Cet homme de 63 ans a toujours aimé les volatiles. Il possède une petite basse-cour et une grande volière avec de nombreux canaris. Mais c'est surtout les pigeons qui l'ont attiré dès son jeune âge, surtout à cause des grands-parents et de son père qui lui ont transmis le virus. Avec sa première licence à 21 ans, il compose seul. Il bénéficiera entre-temps de la colonie de son oncle.

Le pigeonnier a changé avec le temps. En effet, si on a connu les mineurs qui faisaient des trappes pour accueillir les pigeons dans leur grenier, ce fut ensuite l'époque du fibrociment. Désormais, chacun choisit ses matériaux. Eugène joue en mettant la femelle au veuvage. Adhérent Au Martinet de Wingles, où il fut deux années président, il joue au-dessus et au-dessous de Paris sur une distance n'excédant pas 400 km. Il est également inscrit aux longs cours sur des distances pouvant atteindre 1 100 km. « J'ai eu jusqu'à trois cents sujets, mais désormais ce sont quatre-vingts pigeons qui participent à vingt-cinq concours, d'avril à août, avec une moyenne de dix engagés. » Le meilleur résultat obtenu par notre colombophile fut réalisé en 1998 au Martinet, lorsqu'il a remporté le championnat. « Je suis le dernier joueur dans la commune et, actuellement,mon souhait serait de réussir à faire, une fois, un prix aux internationaux. Je tiens à remercier ma mère qui me donne un bon coup de main et mon voisin Jacques Mortreux qui nous aide lors d'une absence. » Marie-Jeanne conclut sur une anecdote : « Un jour, le petit-neveu nous a demandé un pigeon. On lui a donné un jeune sujet avec lequel nous n'allions pas jouer. Coco, apprivoisé, accompagnait l'enfant à l'école sur l'épaule, puis revenait avant de repartir seul à 11 h 30 chercher son petit maître. » • CHRISTIAN DEBOUT (CLP)