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Index des articles > Articles de presse > Ouest-France / Bretagne / Auray / Locoal-Mendon / Archives du lundi 30-07-2012 Le pigeon voyageur e

 
 
Ouest-France / Bretagne / Auray / Locoal-Mendon / Archives du lundi 30-07-2012 Le pigeon voyageur e
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le mercredi 8 août 2012 à 16:44
Vu 1876 fois.
Note : etoiles4 (3 votes)

Ouest-France / Bretagne / Auray / Locoal-Mendon / Archives du lundi 30-07-2012 Le pigeon voyageur e



Transmis par Luc
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576 km séparent Toulouse de Belz à vol d'oiseau. Les dix-huit pigeons voyageurs de Roger Lorho ont parcouru la distance à plus de 70 km/h en moyenne. Dimanche 22 juillet, le colombophile belzois a participé au concours fédéral réservé à la Bretagne. « Je suis satisfait. J'ai perdu un jeune, mais mes pigeons sont très bien placés. J'attends avec impatience les résultats officiels de la fédération », annonce-t-il fièrement.

Un messager depuis plus de 5 000 ans

Depuis plus de 5 000 ans, le pigeon se rend utile à l'homme, en temps de guerre et de paix. Utilisés pendant les dernières guerres mondiales, les Américains l'ont encore utilisé pour la guerre du Golfe. Il reste incontestablement un moyen de transmission discret et rapide.

Il a été également voyageur médical. L'hôpital de l'île d'Yeu n'a pas de laboratoire et l'utilisait, jusqu'au début des années 2000, pour transporter les prélèvements sanguins urgents qui devaient être analysés par l'hôpital de Nantes.

« Avant, j'étais chasseur et depuis plus de trente ans je me passionne pour les pigeons. C'est un loisir qui demande du travail, mais il me donne de réelles satisfactions », souligne Roger Lorho.

Les pigeons sont de véritables sportifs. Ils sont entraînés plusieurs fois dans la semaine avant le départ pour un concours. « Comme pour un athlète, nous veillons au régime alimentaire et entretenons une bonne condition physique », insiste Jean-Pierre Le Gallo, président du groupement colombophile du Morbihan (lire par ailleurs).

Un sixième sens ?

« Le pigeon revient toujours là où il a été élevé et où il a volé la première fois », raconte Roger Lorho. Lâchés à 1 500 km de leur colombier, ils peuvent y revenir en une journée et ce n'est pas le fait du hasard. Ils possèdent un véritable système de navigation dans la tête, comme un GPS. En fait, ils auraient trois systèmes anatomiques perfectionnés : la vue, une excellente olfaction et une perception du champ magnétique terrestre.

Mais toutes ses facultés n'auraient aucune utilité si l'oiseau n'avait pas une volonté farouche de rentrer en « famille ». « Très attaché à son compagnon ou sa compagne, très jaloux et excellent couveur et parent, il est très motivé pour retrouver son nid, indique Roger Lorho. Chaque colombophile à sa méthode pour que le pigeon rejoigne le plus vite son colombier. La séparation du couple pendant une semaine en est une. Mon astuce : j'utilise l'oeuf fissuré par le petit à naître, le « pigeon parent » est très motivé pour retrouver sa famille. »

Mots clés : bretagne