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Index des articles > Articles de presse > « J'ai retrouvé des constateurs et listes de colombophiles datant de la guerre »

 
 
« J'ai retrouvé des constateurs et listes de colombophiles datant de la guerre »
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 6 novembre 2011 à 09:01
Vu 1215 fois.
Note : etoiles3 (1 vote)

« J'ai retrouvé des constateurs et listes de colombophiles datant de la guerre »



dimanche 06.11.2011, 05:29 - La Voix du Nord
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Claude Bruhier, maire de Vaulx, préside la Rapide auxiloise et le sous-groupement du secteur.
| • LE VISAGE DU DIMANCHECLAUDE BRUHIERPRÉSIDE |

Claude Bruhier préside la Rapide auxiloise depuis une quinzaine d'années. Il a recherché des documents sur la plus ancienne association d'Auxi-le-Château, créée en 1906, qu'il montrera lors de l'exposition sur le sport à Auxi le week-end prochain. Il ne tarira pas d'anecdotes sur la colombophilie, sa passion de toujours, qu'il a vue évoluer au fil des décennies.

PAR AUDREY HALFOR

> À quand remonte votre passion pour la colombophilie ?

« J'ai toujours été passionné par la colombophilie. Mais je suis officiellement devenu membre de la Rapide auxiloise en 1974. À l'époque, c'est André Sommerard qui la présidait, ce qu'il a fait durant plus de quarante ans, avant que je prenne le relais il y a une quinzaine d'années. Notre local, lui, se trouve à Quoeux-Haut-Maisnil. Notre trentaine de membres y vient de tout le secteur, même de Croisette ou de la Somme. » > Vous êtes très investi... « Oui, en plus de présider la Rapide auxiloise, je suis président du sous-groupement de Saint-Pol, qui réunit environ 300 membres de 13 associations. Je suis également trésorier de la fédération régionale. Cette passion me prend énormément de temps, mais c'est justement pour cela que je pratique la colombophilie. C'est une passion qui vous occupe toute l'année. En dehors de la partie concours qui dure de mi-avril à fin août, il y a tout l'aspect élevage et sélection. Pour le sous-groupement, je m'occupe en plus de l'organisation, des règlements de litiges, etc. » > Avez-vous constaté de grosses évolutions ?

« Bien sûr, c'est l'aspect technique qui a beaucoup évolué avec les nouvelles technologies. Les constateurs sont désormais électroniques, on ne passe plus son après-midi à baguer les pigeons avec les bagues en caoutchouc, c'est beaucoup plus rapide, et on n'a qu'à passer leur bague avec puce électronique, Autrefois, on amenait les pigeons dans une brouette jusqu'à la gare d'Auxi et ils partaient en train. En termes d'effectifs aussi, il y a eu du changement. Après la guerre, il n'y avait pas tellement de distractions, donc il y avait énormément de colombophiles. Aujourd'hui, notre association en compte une trentaine. Et puis, il y a de moins en moins de colombophiles, mais ils ont davantage de pigeons. Avant, on en avait une douzaine, aujourd'hui, j'en ai moi-même une centaine et j'en joue une quarantaine. Enfin, il n'y a plus beaucoup de jeunes à présenter au concours du meilleur jeune colombophile.

Ils s'inscrivent vers l'âge de 14 ans, puis se dirigent vers d'autres activités plus modernes. Mais parfois, on les retrouve vers 40 ans... » > Justement, vous tentez de sensibiliser les jeunes... « Oui, il y a deux ans, dans le cadre d'un échange avec le Kent pour le centenaire de la traversée de la Manche, nous avions installé un pigeonnier près du collège et de la maison de retraite d'Auxi. Vingt-sept pigeons avaient été lâchés de là-bas pour rallier Auxi. C'était une initiative originale à laquelle les enfants des écoles ont participé. Et l'an dernier, nous avons déplacé le pigeonnier pour laisser place au nouveau jardin public.

Une dizaine de pigeons est installée près de l'école, j'espère instaurer des activités avec les enfants en partenariat avec les enseignants. » > Que préparez-vous pour l'exposition du week-end prochain à Auxi-le-Château ?

« Tout d'abord, un bref historique sur l'association la Rapide auxiloise, crĂ©Ă©e le 1er juin 1906, ce qui fait d'elle la plus ancienne d'Auxi. Son siège social Ă©tait alors chez Charles Dubos, au marchĂ© aux porcs. Après de nombreuses annĂ©es Ă  l'hĂ´tel Saint-Martin, il se trouve aujourd'hui Ă  la mairie. J'ai retrouvĂ© les statuts rĂ©digĂ©s en 1906, des listes d'adhĂ©rents Ă  l'Ă©poque de la guerre, des cahiers de rĂ©union, etc. Je vais tout photocopier et les plastifier. J'ai aussi retrouvĂ© des constateurs et des bagueuses de cette Ă©poque. Et bien sĂ»r, il y aura des pigeons, et des brochures pour ceux qui seraient intĂ©ressĂ©s pour nous rejoindre. » •

Nous reviendrons sur tout le programme de l'exposition sur le sport Ă  Auxi dans une prochaine Ă©dition.