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Index des articles > Articles de presse > Bernadette, premiÚre dame colombophile de la région

 
 
Bernadette, premiÚre dame colombophile de la région
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le samedi 30 avril 2011 à 08:20
Vu 1629 fois.
Note : etoiles4 (3 votes)

Bernadette, premiÚre dame colombophile de la région



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Bernadette devant son colombier chez elle. Elle vit une aventure peu commune qui exige beaucoup de soins et d'attention. « Je ressens un immense plaisir avec ces athlètes qui réalisent des exploits exceptionnels » © C.M

L'Orthézienne Bernadette Coelho cultive la passion des pigeons voyageurs. Elle s'impose au féminin en collectionnant les premières places aux concours régionaux.

Ses yeux bleus pétillent lorsqu'elle évoque ses pigeons voyageurs. Sa passion transpire dans son sourire. « Je leur parle, les soigne avec attention, et ils me le rendent en roucoulant de plaisir », avoue Bernadette Coelho, colombophile depuis 2005.

Elle possède 140 pigeons dans son colombier nommé « Le Pombal de Febus ». Inscrite au club orthézien, « l'Espace colombophile » depuis six ans, elle a récemment décidé de s'envoler vers les terres landaises. « J'ai commencé cette année au club « Les Ailes de Seignanx ». Disons que je ne me sentais plus en harmonie avec le club d'Orthez », évoque la compétitrice.

Elle ne s'étendra pas plus sur le sujet. Agaçait-elle ces messieurs en raflant les premières places aux concours régionaux l'an passé ? « Ils pensaient peut-être que je n'allais pas y arriver. » Son palmarès, dès le départ, a suffi pour s'imposer dans ce milieu typiquement masculin. « Je suis la seule femme de la région à concourir. J'ai gagné dès les premières années en catégorie pigeonneaux. En 2010, j'ai fini première en demi-fond, troisième en yearling (pigeons de moins d'un an) et première aux classements généraux de pigeonneaux, et toutes catégories confondues », indique la passionnée qui reconnaît passer beaucoup de temps auprès de ses oiseaux voyageurs.

« C'est beaucoup de travail et d'entraînements journaliers. Ils coûtent très cher en nourriture, soins, vétérinaire, inscriptions aux concours. Et cela ne rapporte rien ! Il faut savoir que certaines races de pigeons voyageurs peuvent se vendre jusqu'à 10 000 ¤. Je n'ai pas de pigeons à ce prix-là, rassurez-vous ! »

A Bruxelles en juillet

Au sein de son nouveau club, Bernadette Coelho participera à la prochaine course inter-région qui se déroulera à Bruxelles le 30 juillet prochain. « Les pigeons seront transportés par camion jusqu'à Bruxelles, puis lâchés à une heure précise vers 6h du matin. Nous attendons chez nous qu'ils reviennent. La nuit d'avant concours, je ne dors pratiquement pas. Quand je les vois revenir, je suis émue presque aux larmes ! C'est mon plus beau cadeau de la journée ! La récompense du travail accompli en équipe avec mon fils et mon époux », concède Bernadette.

La vitesse de course des pigeons, munis de bagues et d'un matricule, est enregistrée par un appareil spécifique. « L'objectif étant qu'ils ne s'arrêtent pas. De Bruxelles, ils mettront la journée si tout va bien pour revenir à la maison. Nous déclarons l'heure d'arrivée et le classement s'établit au fur et à mesure », conclut l'Orthézienne qui évoque aussi l'humilité d'un sport exigeant le don de soi et d'avoir un grand coeur. Sans pour autant bien sûr se laisser pigeonner.



===> Un athlète de haut niveau doté d'un excellent sens de l'orientation

Le pigeon voyageur, véritable athlète de haut niveau, est utilisé depuis fort longtemps. Comment fait-il pour revenir à demeure ? « Il possède des capacités d'orientation exceptionnelles car il est pourvu d'ondes magnétiques importantes. Il se repère aux toits, cours d'eau, autoroutes. Je les fais voler en dehors du colombier tous les jours trois quarts d'heure ou une heure Je leur donne une nourriture et des vitamines spécifiques suivant les trajets à parcourir. Un pigeon sait où il est né, il rentre pour sa maison et sa femelle ! Il peut parcourir, dans un milieu parfois hostile, 900 km à vol d'oiseau en une journée - selon le relevé GPS par rapport au lieu de mon colombier », explique Bernadette.

A noter que, quelles que soient les races, le pigeon est fidèle, il ne s'attache qu'à une seule femelle. Il nourrit ses petits et reste au nid pour s'en occuper lorsque la femelle s'envole... La colombophile peut faire visiter son colombier aux personnes intéressées. Contacter le 05 59 69 38 78

Mots clés : femme colombophile