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Index des articles > Articles de presse > Les pigeons mal-aimés victimes d empoisonnement

 
 
Les pigeons mal-aimés victimes d empoisonnement
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le mardi 4 janvier 2011 à 10:53
Vu 1346 fois.
Note : etoiles4 (2 votes)

Les pigeons mal-aimés victimes d empoisonnement



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Oiseaux | Depuis plusieurs semaines, des volatiles morts jonchent les alentours des Tours de Carouge. La vengeance d habitants agacés? .
lls souillent les rues, transforment les balcons en dépotoirs et ne servent simplement à rien pour certains: les pigeons sont les mal-aimés de Genève et leur surnombre (4000 individus estimés en ville, 8000 dans le canton) exacerbe les tensions. Les entreprises spécialisées en «dépigeonnage» sont sans cesse sollicitées pour chasser ces volatiles indésirables.

Mais certains habitants ont décidé de faire justice eux-mêmes, au moyen de poison. Un de ces «pigeons killers» sévit peut-être aux Tours de Carouge. Depuis quelques semaines, 3 à 4 cadavres de pigeons sont retrouvés chaque jour aux alentours des Tours. La thèse du poison est avancée: depuis les morts en série, trois chiens ont dû subir un lavage d’estomac aux Urgences vétérinaires. Les corneilles et autres prédateurs qui se nourrissent des restes pourraient aussi être contaminés. «Nous ne pouvons toutefois pas faire des analyses pour tout pigeon retrouvé mort, ce serait trop cher» souligne Philippe Rosset, du Service cantonal de la faune.

L’empoisonnement est une pratique en hausse: «Cette année, nous avons constaté une augmentation des cas d’empoisonnement», poursuit Philippe Rosset. Pour l’instant, c’est la Voirie qui fait office de croque-mort à Carouge. Le Service de la faune n’intervient en principe pas sur les pigeons urbains mais se concentre sur ceux de la campagne. Ce sont donc les entreprises privées qui chassent le volatile en ville. Elles peuvent le déloger mais n’ont pas le droit de l’exterminer. Ce qui revient à déplacer le problème ailleurs. La régulation des naissances par distribution de maïs stérilisant a été abandonnée car elle nuisait aux prédateurs.

Pour les ennemis des pigeons ne demeurent donc que les mesures dissuasives, comme les filets qui protègent façades et balcons. «Mais le meilleur moyen pour diminuer le nombre est de ne pas nourrir les pigeons!» rappelle Philippe Rosset.
Article sur la tribune de Tribune de Genève

mardi 04 janvier


Mots clés : pigeons, empoisonnement