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Index des articles > Articles de presse > La colombophilie, un sport passion

 
 
La colombophilie, un sport passion
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le vendredi 20 août 2010 à 14:55
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La colombophilie, un sport passion



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COUVIN - Voici quelques années que l'on n'entend plus les informations colombophiles à la radio. Mais la passion et le sport existent encore bel et bien.

Nous avons re ncontré Marcel Dujardin, président du cercle colombophile de Couvin. Il nous fait découvrir un monde passionnant, n'hésitant pas à nous ouvrir les portes de ses pigeonniers.

Dans ce grand pré bien entretenu, trois bâtisses sont réparties sur la surface. À l'intérieur, toute la passion et l'amour du colombophile envers ses pigeons. Pas d'odeur, des enclos impeccables, des bêtes au plumage brillant. Le président nous explique que les pigeons sont soignés deux fois par jour, au matin et au soir, les enclos nettoyés. les rations sont pesées.

Quels sont les temps forts de la vie d'un pigeon ?M. Dujardin : Après la naissance du pigeonneau, nous insérons une bague matricule au 6e jour. Au 25e ou 26e jour, le pigeon va une heure sur le toit du pigeonnier. Il observe son environnement et s'habitue au rappel du colombophile. L'enclos est nettoyé deux fois par jour et le pigeon est vacciné contre trois maladies. Après quelques semaines, le pigeon prend plus d'assurance et commence à voler. Il fait une reconnaissance de son environnement de manière plus large. Après quelques mois, le pigeon peut commencer à faire quelques concours de courte distance (200 à 300 kilomètres). À un an, une fois l'an, 600 kilomètres, à 2 ans, 2 fois des distances entre 700 à 800 kilomètres, à trois ans, trois concours de fond (longues distances). Pour les concours, chaque pigeon est bagué et une puce électronique est insérée.Des pertes importantes chez les jeunes pigeons ?Lors des premiers concours, il faut compter environ 30 % de perte chez les pigeonneaux de l'année.

Lorsque quelqu'un remarque un pigeon bagué, il lui est demandé de le ramener chez un colombophile et grâce à la bague, le propriétaire est prévenu.

Après quelques jours de repos, le pigeon est relâché et des essais de retour chez le propriétaire sont effectués. Si le pigeon reste à sa nouvelle « adresse », soit il est ramené chez son propriétaire ou le colombophile envoie un acte de propriété au nouveau détenteur du pigeon. La bague pucée est récupérée et les coordonnées du pigeon éliminées.

Y a-t-il des désagréments pour le voisinage ?Les colombophiles gardent les pigeons chez eux, ces derniers sont habitués dès leur jeune âge à rester chez leur éleveur. Il faut éliminer l'idée que les pigeons vont aller sur les toits voisins et polluer les toits et gouttières environnants. D'ailleurs, nos voisins sont étonnés de n'avoir aucun problème avec les pigeons. Ce n'est pas comme en ville, avec les pigeons sauvages, se reproduisant n'importe où.

Mais l'environnement naturel n'est pas nécessairement propice aux pigeons. Dès octobre jusqu'en avril, les pigeons ne sortent plus. Ils sont une proie facile des rapaces en quête de nourriture. C'est râlant de constater qu'un champion s'est fait attraper par un rapace. Et il ne faut pas croire que l'on fait de l'argent en participant aux concours.

Qu'en est-il de la reproduction ?Chaque colombophile tient à garder sa souche. Mais, comme dans tout élevage, il faut remettre du sang neuf. Donc, des échanges se font entre amateurs.


Mots clés : COLOMBOPHILIE, PASSION
 
 
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