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Index des articles > Articles de presse > Nicolas Lerouge a fait une entrée remarquée dans la colombophilie

 
 
Nicolas Lerouge a fait une entrée remarquée dans la colombophilie
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 8 août 2010 à 08:42
Vu 4972 fois.
Note : etoiles4 (6 votes)

Nicolas Lerouge a fait une entrée remarquée dans la colombophilie



dimanche 08.08.2010, 05:09 - La Voix du Nord
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En deux ans de pratique, Nicolas Lerouge frôle les sommets de la colombophilie.

L'an dernier, il a accédé au titre de champion de France des débutants, s'est classé deuxième aux championnats de France des pigeonneaux et a remporté les premiers prix dans les différentes catégories du club arquois de colombophilie. Il possède cent cinquante pigeons qu'il loge au fond de son jardin. Et projette de créer un pigeonnier pédagogique dans une école arquoise, en lien avec les bénévoles de l'association.

Comment devient-on colombophile à 40 ans, quand nul adepte des pigeons voyageurs ne gravite autour de vous ?

« Au départ, je suis passionné de pêche. Mais il y a deux ans, j'ai eu un accident de moto qui m'empêche depuis de me tenir courbé et donc de tenir une canne durant des heures. Mon fils Miguel, âgé à l'époque de 17 ans, m'a ramené un pigeon blessé qu'il avait trouvé au bord de l'eau en pêchant.

Qu'allais-je faire de ça ? Je ne savais même pas distinguer un pigeon voyageur d'un sauvage ! Mon fils l'a mis dans une cage et moi je me suis mis à construire une volière. J'ai acquis d'autres pigeons auprès d'amis. M'occuper de mes volatiles pendant ma convalescence m'a fait beaucoup de bien. » Au quotidien, votre nouvelle passion vous prend-elle beaucoup de temps ?

« C'est une organisation familiale. Par exemple, je lâche les pigeons le matin à 6 h 30 avant de partir au travail. Ma femme les fait rentrer à 7 h 30. De plus, Sabine adore s'occuper des bébés, elle les soigne, les nourrit. Mon plus jeune fils, Alexandre, qui a 9 ans, remplit les fontaines d'eau. Comme j'aime faire les choses à fond, je passe beaucoup de temps auprès d'eux pour que mes pigeons soient sains. Je vais chercher mes jeunes dans des stations d'élevage bien connues, en Hollande et en Belgique. Je me documente beaucoup, la littérature colombophile est devenue mon livre de chevet ! Quand je lâche mes pigeons, j'aime les regarder prendre leur envol et je suis fier de les voir tournoyer avant leur retour au pigeonnier.

» L'investissement financier est-il important ?

« Je me mets toujours en accord avec ma femme. J'achète des reproducteurs entre six cent et mille euros. J'acquiers aussi dans les associations environnantes. Pour le Téléthon, j'ai acheté deux jeunes. Je donne aussi des pigeons aux clubs de la région. Le budget de départ était important, je suis rapidement passé aux bagues et à la constatation électroniques. » Avez-vous des projets ?

« J'ai l'idée d'implanter un pigeonnier pédagogique dans une école de la ville. La construction du colombier ne me pose pas de problème, mais il faut que j'obtienne quelques subventions pour y parvenir. Expliquer le fonctionnement et faire connaître ma passion, cela m'enchante. Le club de colombophilie arquois, auquel j'adhère, est d'accord pour apporter son aide. Chacun pourrait donner un jeune pigeon. Je voudrais proposer aux élèves de prendre en charge toute la colonie et avec d'autres bénévoles, nous irions donner un coup de main régulièrement. Beaucoup d'écoles dans le département s'y sont déjà mises. Il y a même des championnats de France des pigeonniers pédagogiques ! » •
 
 
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