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Index des articles > Articles de presse > Un pigeonnier installé au square André-Malraux à Millau

 
     
 
 Un pigeonnier installé au square André-Malraux à Millau
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 13 juin 2010 à 08:26
Vu 4210 fois.
Note : etoiles4 (3 votes)

Un pigeonnier installé au square André-Malraux à Millau


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La surpopulation des pigeons peut entrainer des nuisances importantes et des problèmes de salubrité publique. A Millau plusieurs endroits sont devenus des squats pour ces volatiles, notamment autour du Musée, à la T.G.M., au pont Lerouge, au square André-Malraux (Sainte-Anne). Les dégats sont visibles.

Jusqu’à maintenant cette surpopulation était régulée par une prise annuelle. 200 pigeons étaient supprimés. Coût de l’opération 1700 euros. La municipalité a souhaité réguler cette population de pigeons bisets par des méthodes moins radicales et moins violentes.

«Nous nous sommes adressés à une société, la Sogepi, basée au Mans Cette entreprise très spécialisée va à terme installer trois pigeonniers à des endroits choisis qui exercent une attraction dans un rayon d’un kilomètre. Aujourd’hui on commence par le square André-Malraux, puis nous poursuivrons par deux autres pigeonniers», explique Richard Fayet conseiller municipal, accompagné de David Besombes responsable du service «Ville propre».

Comment ça marche ?

Le but de l’opération est de concevoir un piège à pigeons pour les grouper dans un endroit accessible. Regroupés en un lieu, on peut mieux contrôler leur multiplication. «La régulation de la population se fait par la régulation des naissances. Notre spécialité est là », justifie Gérard Granger, le directeur de la société qui revendique la gestion de près de 200 pigeonniers en France.

Avant d’arriver à cette opération, l’entreprise assure d’abord la construction du pigeonnier qui contient une centaine de nichoirs. Mais pour qu’il fonctionne il faut d’abord que les pigeons se l’approprient. C’est l’étape de la fidélisation des pigeons.

Dès la pose du pigeonnier, une trentaine de couples de couleurs différentes, blanc pour les femelles et roux pour les males, préparés depuis plusieurs mois en volière sont installés à l’intérieur de l’abri. Ils sont bagués. Pendant 6 à 8 semaines, le pigeonnier va rester fermé. Ainsi les pigeons vont s’habituer à leur nouveau nichoir. Ils seront nourris et traités régulièrement par un agent.

Au bout de 8 semaines, les fenêtres du pigeonnier sont ouvertes, les pigeons libérés tournent autour du pigeonnier et repèrent leur environnement. Les pigeons «Millavois» vont vite s’apercevoir que dans ce pigeonnier il y a de la nourriture et ... des femelles. Le piège bien connu par ailleurs se referme. Ils vont venir se nourrir au pigeonnier.

Ils vont s’installer progressivement et se reproduire jusqu’à ce qu’il y ait une trentaine de jeunes qui, avec leurs parents, vont constituer la future colonie qui sera régulée. Les jeunes pigeons nés au pigeonnier sont bagués d’une couleur différente chaque année afin de les différencier.

Dès que le nombre de naissances souhaité est obtenu, intervient la gestion des ½ufs qui sont alors traités et rendus stériles par un produit breveté à base de formol pour éviter leur éclosion. La colonie est ainsi maîtrisée. C’est un employé de la société, basé à Millau, qui se chargera de gérer ce nouveau pigeonnier et d’intervenir sur les ½ufs.

Le pigeonnier du square André-Malraux sera opérationnel fin juillet. Le budget pour une installation est de 25.000 à 30.000 euros la première année, construction comprise.

Mots clés : REGULATION
  
     
 
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