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Index des articles > Articles de presse > Jacques Hernoux, la colombophilie dans le sang

 
 
Jacques Hernoux, la colombophilie dans le sang
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 10 août 2008 à 23:51
Vu 1105 fois.

Jacques Hernoux, la colombophilie dans le sang



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Commanditaire du pigeonnier de la base de loisirs de Caudry-Beauvois, vice-président de l\'association colombophile La Défense, Jacques Hernoux est avant tout un passionné. Retraité, il s\'occupe aujourd\'hui bénévolement des 40 oiseaux du pigeonnier de la base.

PAR SARAH NICOLLE

email anti-spam Si vous entendez roucouler les pigeons, il ne doit pas être bien loin... Jacques Hernoux, l\'oeil rieur et les traits marqués par une vie de grand air, est atteint d\'un « méchant vice », comme il dit : une passion dévorante pour les pigeons. « Salut Jacques » par-ci, « Comment tu vas » par-là, à la base de loisirs du Val du Riot tout le monde le connaît. Une vraie star ! Et pour cause. Ancien employé de la base, aujourd\'hui retraité, il passe toutes ses journées au pigeonnier. Il en est d\'ailleurs, avec Raymond Balembois, Gérard Boury et Bernard Delacourt, l\'un des commanditaires. « On voulait souligner la tradition, avoir une vitrine pour expliquer aux enfants. Le maire a voulu quelque chose de moderne, d\'esthétique... », s\'exclame Jacques, pointant du regard la « capsule » orange de Matali Crasset.

Lui, surtout, voulait éviter que ce pigeonnier ne tourne à la volière. C\'est pour ça qu\'il est là, Jacques, à son poste, le matin, le soir, la journée... À s\'occuper des oiseaux, à les nourrir, les faire voler, les compter. Et tout ça bénévolement, pour le plaisir. « Il faut les faire sortir les roudoudou ! Au moins une fois par jour, si ce n\'est deux ! » Pour ses oiseaux, Jacques a d\'autres ambitions que de les laisser engraisser au nid... Quand il parle de prix, de championnat, ses yeux chantent. En vrai colombophile. Il y a les prix de la saison, bien sûr. Mais il y a aussi tous ceux qui l\'ont marqué. Libourne, en 1976 : « risqué ». « J\'avais présenté un gros pigeon. Personne n\'y croyait. Il est rentré avec 25 minutes d\'avance, mon vieux ! 1er prix du Cambrésis. » Il y a eu Barcelone en 1980... « Plus dur : j\'ai perdu 6 pigeons. On n\'a jamais su pourquoi. » 20 h 02, 20 h 15, 21 h ... Jacques passe encore ses week-ends à attendre le retour de ses pigeons, chrono en main. Voilà plus de 40 ans qu\'il fait ça. Et, en plus des pigeons de la base, Jacques en a une cinquantaine qui l\'attend à la maison. Il n\'arrête pas. « C\'est dur la retraite ! », dit-il dans un éclat de rire. Son emploi du temps plein à craquer fait d\'ailleurs parfois râler sa femme. « « Y\'en a marre de tes pigeons, qu\'elle me dit ! ». Jacques la comprend. « C\'est plus qu\'une passion. Ça passe avant tout et je ne m\'en rends pas forcément compte. C\'est juste comme ça... Obligatoire ! » Tout ça ne date pas d\'hier : Jacques aime les pigeons depuis qu\'il est môme. « J\'avais dix ou douze ans, pas plus. Un oiseau du voisin était resté coincé dans la cour. je m\'en suis occupé. » Dès qu\'il a pu, Jacques a créé son propre pigeonnier. « Je n\'ai pas traîné : à peine marié, j\'ai eu mes oiseaux. » Depuis, sa passion ne l\'a pas lâché. Ni du temps où il travaillait à la coopérative agricole, ni après quand il était « homme à tout faire » sur la base de loisirs où il a, depuis, imposé son style. •