| |
|
Les Paris ont trouvé la meilleure route de Limoges et la plu |
|
| |
Article posté par ΩFrançois.
Paru le samedi 7 juin 2008 à 09:54
Vu 928 fois.
Les Paris ont trouvé la meilleure route de Limoges et la plu
samedi 07.06.2008, 04:59 - La Voix du Nord
C\'est l\'heure de manger chez les Paris! Henri distribue les graines.
| VIE COLOMBOPHILE |
Classés premiers du Groupement de Béthune après le concours sur Limoges, les Paris éprouvent les bienfaits de leur méthode, collective. PAR YVES PORTELLI
 Pour rencontrer la famille Paris, à Sains-en-Gohelle, il suffit de trouver la rue de... Limoges. Un nom prédestiné pour des colombophiles, a fortiori des amateurs de courses de fond. C\'est précisément sur ce concours qu\'Henri, le père, Fabrice et Patrice, ses fils, ont remporté le premier prix du Groupement de Béthune. 1677 pigeons étaient engagés. La performance est donc de taille mais, la famille a peut-être réalisé le meilleur temps pour l\'ensemble du Nord - Pas-de-Calais. Il faut attendre pour le savoir.
Ce concours aura tout de même laissé des traces et pas forcément des bonnes au sein des colonies. Les orages qui ont traversé la ligne de vol (un peu plus de 500 km) ont provoqué des pertes asses conséquentes, y compris chez les vainqueurs puisque six pigeons ont manqué à l\'appel. C\'est peu au regard des 98 enlogés (37 femelles, 19 « 1 » an et 42 vieux), encore moins quand la victoire est au bout. C\'est un pigeon né en 2006 qui a réalisé cette performance, un croisement de Fruitier (père) et Paris (par la mère). Pour Henri, l\'ancien, il ne fait aucun doute que le vainqueur est passé avant que l\'orage ne disperse les troupes. Comment ? Pourquoi ? On ne le saura jamais.
En revanche, on peut se pencher de plus près sur la méthode de « travail » des Paris, père et fils. Henri soigne, Fabrice compte, Patrice complète le trio et Nicole... conduit beaucoup. C\'est la base.
L\'objectif est clairement défini : le long cours avec une petite préférence pour les 800 km, voire un peu plus. Pour l\'instant, les Paris sont performants à 500 - 600 km. Deux équipes de pigeons participent à la saison. Les uns sont prioritairement destinés aux CALC, les autres aux concours fédéraux. Si les Paris jouent les mâles et les femelles, ils réservent ces dernières sur les fédéraux : « On s\'est organisés en fonction des championnats du calendrier » explique Henri. C\'est même du grand art puisque si les mâles sont envoyés pour « s\'échauffer » sur Pontoise, Chateaudun et Mantes, ensuite, ils sont arrêtés avant Tours puis le Limoges : « On ne veut pas les user avant » indique Henri dont les femelles ne bénéficient pas de la même mansuétude : « Seules les meilleures sont accouplées avec nos choix, à l\'achat. » En effet, les Paris n\'hésitent pas à chercher des « noms » aux Pays-Bas. Cette année, ils se sont rendus à Houten, se procurer des spécialistes des longs cours qu\'ils ont croisés avec leurs femelles les plus résistantes. Idem chaque année.
Une fois les jeunes nés, ils ne sont pas envoyés très vite en concours c\'est même l\'inverse : « Ceux de janvier ne sont pas utilisés avant six mois idem pour ceux de février. » Les Paris veulent des 1 an frais. Comme cela, ils y arrivent. Et ils multiplient les croisements pour tirer la race qui leur fera gagner quelques kilomètres de plus. La méthode, éprouvée, demande un investissement personnel de tous les instants qu\'un amateur, seul, ne pourrait pas assumer. Mais chez les Paris, c\'est le collectif qui fait la différence. • |
|
| |
Accueil |
Forum |
Livre d’or |
Contact |
Liens Web
