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Index des articles > Articles de presse > Une année 2008 capitale pour les amateurs du bassin minier

 
 
Une année 2008 capitale pour les amateurs du bassin minier
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le dimanche 11 mai 2008 à 10:56
Vu 1002 fois.

Une année 2008 capitale pour les amateurs du bassin minier



Une analyse qui reflète bien les difficultés rencontrées par tous les clubs organisateurs en France.
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Les deux dernières saisons colombophiles ont été catastrophiques. Les mesures prises pour lutter contre la grippe aviaire ont provoqué des vagues. Le Groupement de Béthune, le plus important de France, qui regroupe les amateurs des secteurs de Lens - Liévin - Hénin-Carvin - Béthune - Bruay, doit faire face à des difficultés. PAR YVES PORTELLI
Roger Tantart tient la barre à la tête du Groupement de Béthune mais la mer est agitée. Malgré des problèmes de santé récurrents, l\'Harnésien, à son niveau, essaie de trouver des solutions aux problèmes qui agitent le milieu depuis la mise en place des mesures anti-grippe aviaire qui ont fortement perturbé l\'organisation des concours de pigeons.

« En 2007, l\'arrêt prolongé des compétitions et une météo catastrophique au mois de mai, ont provoqué une baisse notable des concours. En revanche, les frais fixes, eux, sont restés identiques. Nous avons fini l\'exercice 2007 avec 7000 E en déficit. Nous avons fait face mais nos réserves ont été divisées par deux. » Cette saison, la hausse du prix du gasoil constitue un facteur aggravant mais il faut bien transporter les pigeons sur les lieux de lâcher. Il n\'existe pas d\'autre alternative que le transport en camion. « Si le prix du diesel dépasse la barre de 1, 50 E le litre, nous augmenterons le prix du panier (*) de 0, 50 E. » Jusqu\'à présent, avec 12 E, il figurait parmi les moins chers dans la région Nord - Pas-de-Calais. Les crises précédentes ont provoqué une hausse nécessaire de 2 E, d\'autant que la décision du Groupement d\'Arras de fonctionner autrement a diminué la recette générale. À 14 E, voire 14, 50 E, la note commence à êtresalée d\'autant qu\'elle doit être réglée à chaque voyage.

Des niches financières existent. Roger Tantart les évoque avec force : « Les responsables de société multiplient les initiatives : les repas, les lotos, etc. afin de récupérer des fonds destinés à réduire les coûts de fonctionnement. Leur implication est forte et les résultats positifs. En revanche, je suis un peu déçu par l\'attitude des amateurs qui ont boudé la vente annuelle de pigeons avant le début de saison, à Mazingarbe. Elle n\'a pas dégagé les bénéfices attendus. » Parmi les mesures envisagées, l\'obligation pour les lauréats d\'un challenge à mettre au moins un pigeon à la vente la saison suivante. L\'opportunité d\'acheter un « bon » ou sa descendance pourrait ramener les coulonneux.

Autre souci, très sérieux, la baisse des effectifs. « Voici cinq ans encore, s\'inquiète Roger Tantart, le Groupement de Béthune comptait 25 000 amateurs. Aujourd\'hui, nous sommes 18 000. La grippe aviaire n\'est pas la cause de cet effritement mais les mesures prises pour lutter contre elle n\'ont fait qu\'accélérer le processus. » Moins d\'amateurs, moins de licences, moins d\'argent dans les caisses, une relève moins nombreuse, la colombophilie vit une période délicate. Mais, au regard de ce qui se passe aux Pays Bas, en Belgique, pour ne citer qu\'eux, les amateurs du bassin minier gardent la foi en l\'avenir. • >

(*) Les pigeons enlogés pour les concours sont répartis à l\'intérieur de paniers, qui servent de prix de base.
Les rédactions de La Voix du Nord
La Voix du Nord