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Index des articles > Articles de presse > Cultures / Prévenir les dégâts - L’effaroucheur pyro-optique

 
 
Cultures / Prévenir les dégâts - L’effaroucheur pyro-optique
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le vendredi 29 février 2008 à 14:23
Vu 2347 fois.

Cultures / Prévenir les dégâts - L’effaroucheur pyro-optique



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Photo : Un boitier étanche protège le programmateur électronique que l\'on voit ici avec le canon
Les plantations d’échalotes sont méthodiquement arrachées par les corvidés qui débusquent dans leurs racines les invertébrés dont ils sont friands. Les plantations de mini-mottes sont dévastées par les pigeons qui se régalent de leurs feuilles. Plus tard dans la saison, ce sont les semis de maïs, de pois, de haricots ou encore de courgettes qui font les frais de l’appétit insatiable des oiseaux…
Les oiseaux finissent par s’habituer
Tous ces dégâts sont provoqués par des oiseaux dont il n’est pas toujours possible de se débarrasser. En effet, le plus souvent les méfaits sont commis avant que l’agriculteur ait eu le temps de réagir efficacement, et la solution qui consiste à détruire les oiseaux n’est pas toujours applicable car certaines espèces, comme le choucas de tours, sont intégralement protégées.
Il reste alors les méthodes classiques d’effarouchement : tout d’abord, le canon à gaz basique, qui est certes efficace quelques jours mais auquel les oiseaux finissent par s’habituer. La fréquence de ses détonations étant fixe et prévisible. De plus, l’intensité sonore de ses déflagrations est inadaptée aux secteurs habités, et de plus en plus de problèmes de voisinage naissent de l’utilisation de ces canons.
Les ballons effaroucheurs gonflés à l’hélium sont parfois utilisés, mais leur efficacité est elle aussi limitée dans le temps. Les oiseaux n’y font plus attention au bout de 8 à 10 jours. De plus, une des contraintes principales de ces ballons est leur faible résistance aux vents. Ils sont bien souvent détruits ou emportés lors de journées venteuses.
Une autre méthode consiste à disposer sur les parcelles des oiseaux en matière plastique (formes utilisées par les chasseurs) dans des positions inhabituelles : sur le dos, couchés sur le coté ou encore tournant le dos au vent. Les pigeons et les corvidés deviennent alors extrêmement méfiants et évitent de s’approcher de la parcelle. Malheureusement cette méthode nécessite une grande quantité de formes qu’il faut déplacer très régulièrement pour un effet limité dans le temps.
Gestion automatisée et cadence aléatoire

L’appareil dont l’efficacité immédiate et sur le long terme a fait ses preuves est l’effaroucheur pyro-optique à cadence aléatoire. Ce matériel combine l’effet sonore du canon classique avec l’effet visuel d’un leurre en plastique souple se déplaçant le long d’un mât à chaque détonation. Le leurre utilisé fait appel à l’instinct des oiseaux en imitant le vol plongeant d’un rapace.
\"Ce procédé, éprouvé avec succès depuis de nombreuses années sur tous types de culture, vient d’être récemment amélioré par un programmateur électronique\", note la Féredec. \"La gestion entièrement automatisée permet d’éviter les déplacements trop fréquents sur la parcelle à protéger : une fois le mode de fonctionnement et les horaires choisis par l’utilisateur, l’effaroucheur fonctionne seul jusqu’à ce que la culture ait passé le stade critique\".
L’efficacité de ce système tient à l’utilisation d’un programmateur aléatoire qui évite l’accoutumance des oiseaux puisqu’ils ne peuvent absolument pas prévoir la prochaine déflagration. De plus, l’intensité sonore est moindre par rapport à un canon classique, ce qui permet une utilisation à proximité des zones habitées.
 
 
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