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Index des articles > Articles de presse > ALERTE TRICHO. EN BRETAGNE

 
 
ALERTE TRICHO. EN BRETAGNE
 
 

Article posté par ΩFrançois.
Paru le jeudi 21 février 2008 à 09:57
Vu 3753 fois.

ALERTE TRICHO. EN BRETAGNE



Une épidémie décime les pigeons ramiers
D.R.
PIGEONNEAUX.jpg
Le pigeon ramier est le plus commun des pigeons européens. : D.R.
La trichomonose aviaire provoque une infection et empêche l\'oiseau de se nourrir. Des centaines de décès sont recensés en Bretagne.

Les premiers cas sont apparus en janvier. Chasseurs, naturalistes et promeneurs ont découvert des pigeons morts en campagne ou dans les espaces urbains de Bretagne et Loire-Atlantique. Les cadavres ne portent pas de signes apparents de maladie. Il faut observer l\'animal de plus près pour apercevoir « des traces jaunâtres au niveau de la gorge », souligne Didier Hisberg, de la fédération des chasseurs d\'Ille-et-Vilaine.

Des analyses en laboratoire ont permis de déceler chez ces oiseaux morts une maladie connue : la trichomonose aviaire. Provoquée par un parasite, elle affecte tout particulièrement les pigeons et se caractérise par une infection des voies buccales et digestives. « Les animaux ne peuvent plus se nourrir. Ils perdent du poids rapidement, deviennent faibles et meurent en une dizaine de jours », décrit Sandrine Le Poetvin, de l\'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Pas transmissible Ă  l\'homme

Depuis janvier, des centaines de pigeons ont succombé à cette maladie très contagieuse. De nombreux cas ont été observés en Ille-et-Vilaine et en Bretagne. L\'ampleur de l\'épidémie inquiète la fédération des chasseurs qui ne trouve pas d\'explication. La période de migration hivernale a accéléré un peu plus le phénomène.

La trichomonose n\'est pas transmissible à l\'homme ni aux autres espèces animales. En cas de découverte d\'un pigeon mort, l\'ONCFS conseille de l\'enterrer en le manipulant avec des gants ou un sac plastique, et de bien se laver les mains ensuite. Il est possible de contacter l\'ONCFS 35 (02 99 41 15 99) ou la fédération des chasseurs (02 99 45 50 20) qui recensent le nombre de victimes.

Nathalie FLOCHLAY.
 
 
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