Place Auguste-Génie, à Montataire hier mercredi, se tenait le départ de la 2e étape de la 4e édition du Tour national des pigeons voyageurs, entre la ville de l’Oise et Arras (Pas-de-Calais).
« On subit et ça nous fait sortir », s’amusent Michelle et Claudie, toutes deux femmes de colombophiles. Pendant 13 jours, jusqu’au 25 juillet, les oiseaux parcourent des villes de France, en partant du Touquet (Pas-de-Calais) jusqu’à Asnelles (Calvados).
Cet événement s’impose comme « l’occasion incontournable de faire connaître la capacité de ces athlètes peu connus, atteste Jean-Jacques Dupuis, président de la fédération colombophile française. C’est la magie et le mystère de cette activité qui me passionne. On se demande toujours est ce qu’il va revenir ? »
En sportif aguerri, l’entraînement est rigoureux. « On fait une volée quotidienne d’environ 30 minutes », indique Benoît Velut, colombophile de la Somme. La plus belle récompense : « C’est de voir arriver son pigeon en premier ».