Marie et Marcel. Coachs de pigeons de haut vol

LE MENSUEL mini_190521101101203101.jpg Ă€ ChevaignĂ© (35), Marie Janssen et Marcel BablĂ© entraĂ®nent 150 pigeons voyageurs comme des sportifs de haut niveau. Le 6 juin, ils reprĂ©senteront la Bretagne lors du Tour de France colombophile. « Je les sens bien en ce moment ! Regardez, ils virevoltent comme des papillons. Ça veut dire qu’ils sont heureux. Ils vont casser la baraque ce week-end, c’est sĂ»r ! » Quand Marcel BablĂ© observe ses pigeons voyageurs tournoyer dans le ciel, ses yeux se mettent Ă  briller. Ă€ 71 ans, dans la campagne de ChevaignĂ©, au nord de Rennes, l’ancien commercial en bureautique profite de sa retraite pour vivre Ă  100 % sa passion pour la colombophilie. La maison qu’il occupe avec Marie Janssen, son Ă©pouse, paraĂ®t presque petite par rapport Ă  leur pigeonnier de 16 m. Ensemble, ils Ă©lèvent une colonie de 150 pigeons spĂ©cialisĂ©s en vitesse et demi-fond (-500 km). Et cumulent les casquettes administratives. Marie est prĂ©sidente du comitĂ© breton et secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la fĂ©dĂ©ration nationale. Pendant que Marcel prĂ©side les comitĂ©s dĂ©partementaux d’Ille-et-Vilaine et des CĂ´tes d’Armor. La Bretagne compte environ 300 colombophiles. Un loisir quasi confidentiel en comparaison des 1400 licenciĂ©s des Hauts de France. En ce moment, saison des compĂ©titions oblige, Marie et Marcel n’arrĂŞtent plus. « Nous Ă©tions Ă  Limoges le week-end dernier. Demain, nous emmenons nos pigeons Ă  cĂ´tĂ© de Souzay-Champigny, près de Saumur. Nous ferons l’aller-retour dans la journĂ©e et nos champions passeront une ou deux nuits dans le pigeonnier d’un autre colombophile avant de rentrer Ă  la maison. Mais aujourd’hui, je dois dĂ©cider s’ils partent samedi ou dimanche. » Pour cela, Marcel scrute la mĂ©tĂ©o sur des sites internet spĂ©cialisĂ©s. Plus la mĂ©tĂ©o est clĂ©mente, plus les pigeons volent vite. Au minimum, ils parcourent 60 km/h, au maximum 120. « Par beau temps, les mâles vont plus vite mais ils se dĂ©couragent plus vite, constate Marcel BablĂ©. Si la mĂ©tĂ©o se dĂ©grade et que la distance dĂ©passe les 600 km, les femelles vont ĂŞtre plus performantes. Elles sont plus accrocheuses, plus endurantes. » © Le TĂ©lĂ©gramme Lien ICI © Le TĂ©lĂ©gramme Lien ICI


Article écrit par François le mardi 21 mai 2019 à 22:17

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