Éleveur de pigeons, un job à plein temps


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Comment élève-t-on des pigeons voyageurs ? Dominique Auvré, secrétaire de la société Le Ramier à Crèvecoeur-le-Grand et colombophile depuis 40 ans, nous en dévoile tous les secrets.




Dans son jardin, Dominique Auvré dispose de six colombiers. C’est ici, dans le hameau de Grez, qu’il élève près de 170 pigeons voyageurs. Sa passion est née il y a quarante ans, par le biais d’un ami, qui l’a initié à l’art de la colombophilie. Aujourd’hui secrétaire de la société Le Ramier à Crèvecoeur-le-Grand, ce retraité de 63 ans nous en dévoile tous les secrets.

Première chose à savoir, un pigeon voyageur ne sait faire qu’une chose : retourner vers son pigeonnier, et non l’inverse. Tout l’objectif du dressage sera donc de lui apprendre à retrouver au plus vite son foyer.




Pour cela, il faut procéder par étapes. « D’abord, on fait voler le pigeon autour de son colombier », détaille Dominique. Ensuite, petit à petit, on « lâche le pigeon » à des distances de plus en plus éloignées.
« Un jeune, il faut l’entraîner entre 15 et 20 fois, avant qu’il ne puisse partir en concours », explique le dresseur. Hors périodes de concours, et quand le temps le permet, Dominique fait voler ses pigeons au minimum quatre fois par semaine.

Pour améliorer les performances de ces athlètes, il existe des astuces bien connues des dresseurs. L’une, appelée la technique du veuvage, consiste à priver le mâle de sa femelle, ou inversement, jusqu’à la veille du concours. « De cette façon, le pigeon est d’autant plus motivé pour rentrer », explique Dominique.

Une autre technique, dite « du jeu au naturel », fonctionne avant tout avec les femelles. Il s’agit ici de calculer le jour d’éclosion des ½ufs pour le faire correspondre à la date du concours et ainsi inciter la femelle à rentrer au plus vite à son colombier


Article écrit par François le dimanche 7 avril 2019 à 19:56

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