La colombophilie expliquée à de jeunes Franciliens en vacances

MIDI LIBRE mini_190301115446677616.jpg .Claude Gabach est colombophile depuis de nombreuses années. Il a même été président de la Fédération régionale de colombophilie, et il s’investit toujours dans cette activité, en proposant aimablement d’apporter ses oiseaux lors des cérémonies au monument aux morts. Symboles de paix, ils donnent une touche émouvante à ces journées de recueillement. Mardi 26 février, le Langladois a reçu des jeunes Franciliens en vacances et leur a donné moult renseignements sur les concours auxquels participent ses pigeons voyageurs. Ils sont bagués avec le numéro de téléphone du propriétaire et partent en camion jusqu’en Belgique et reviennent sur leur lieu de naissance, comme s’ils avaient un GPS dans la tête. "Ils mangent des sucres lents (graines de tournesol, maïs, pois) afin d’avoir des forces pour ces longs voyages, explique-t-il. Ils volent à 80 km/h en moyenne mais les meilleurs peuvent atteindre 120 km/h. Le mistral peut les pousser. S’ils reviennent avec des pattes boueuses, c’est parce qu’ils se sont arrêté près d’une rivière pour boire. Les mères rentrent plus vite à Langlade pour voir leurs petits. Il y a quelquefois des rivalités, et les oiseaux peuvent se montrer cruels entre eux." Malgré cela, on peut admirer leur plumage chatoyant, gris, vert, et moiré. Les enfants ont fait envoler un pigeon, et ont manifesté leur étonnement devant un pigeonneau de huit jours. Il est à noter que les pigeons voyageurs ont rendu de nombreux services pendant les guerres, car ils apportaient des messages cachés dans leur bague. Prochain concours en avril.


Article écrit par François le vendredi 1er mars 2019 à 11:54

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