Stéphan Boisseau, un colombophile passionné

Envoyé par Luc :
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Stéphan Boisseau, avec l'un de ses champions, ou la passion des pigeons voyageurs. |




Âgé de 49 ans, le Mortagnais possède une soixantaine de pigeons voyageurs. Une passion qu'il a découverte enfant, et qui ne l'a plus jamais quittée.

Portrait

La colombophilie, c'est l'art d'élever, de sélectionner et de dresser les pigeons voyageurs. Stéphan Boisseau fait partie du club de Cholet, qui compte actuellement six membres, mais souhaite trouver des passionnés pour les rejoindre.

La colombophilie, Stéphan la découvre dès l'âge de 11 ans. « Un jour, mon père est rentré à la maison avec un couple de pigeons. J'étais déjà passionné de sport, surtout de foot, mais j'aimais aussi beaucoup la nature. » Quand il parle de ses pigeons, Stéphan est insatiable. « Le pigeon voyageur n'a rien de comparable avec ceux que l'on peut croiser en ville. C'est un vrai sportif. Comme un cheval de course n'a rien à voir avec un cheval de trait. »

Des pigeons de course

Il existe trois sortes de pigeons voyageurs : les pigeons de vitesse, qui font des épreuves inférieures à 300 kilomètres; des pigeons de demi-fond, qui parcourent entre 300 et 500 kilomètres, et des pigeons de fond qui font entre 500 et 1 000 kilomètres. Plus de la moitié de ceux de Stéphan participe à des compétitions. Les courses se déroulent toujours depuis un lieu donné et l'arrivée se fait à l'endroit où le pigeon est né. « Le pigeon voyageur revient toujours là où il est né, quel que soit le lieu où l'on le lâche. C'est inné. Personne encore n'a trouvé d'explication scientifique. » Le meilleur résultat que Stéphan ait obtenu, c'est la distance parcourue par l'un de ses pigeons entre Caen et Mortagne (soit près de 250 kilomètres) en 2 heures, avec des pointes à plus de 135 km/h. « J'ai appelé mon pigeon Albatros, tellement ce résultat m'a surpris. »

Comme tous les compétiteurs, Stéphan a ses secrets. Il a bien voulu en révéler un : « La veille d'un concours, je mets les graines dans l'eau pour qu'elles s'imbibent. Cela fait ainsi une réserve supplémentaire en cas de forte chaleur. » Des compétitions qui peuvent parfois peuvent prendre de grandes proportions, comme en Belgique, où l'on retrouve de vrais professionnels. « Ici, on parie sur les chevaux, mais là-bas, c'est sur les pigeons, avec de grosses sommes à gagner. Un pigeon peut valoir jusqu'à 300 000 ¤ et les oeufs des champions peuvent se vendre très cher. »

Stéphan Boissau possède aussi une vingtaine de pigeons qui peuvent être utilisés lors de différentes manifestations : anniversaire, mariage, fête sportive ou d'école.

Contact : 02 51 65 26 59.
•Mortagne-sur-Sèvre


Article écrit par François le dimanche 16 septembre 2018 à 12:02

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