Yannick Dehaut est le champion colombophile de la société L

Article publié dans La Voix du Nord - 20/01/2007

«Je joue avec la fidélité pour leur compagne de mes pigeons pour gagner», révèle le champion colombophile.

dehaut.jpg

Lors de la cérémonie de remise des prix du club colombophile orchésien, les participants ont été impressionnés par le palmarès d’un des leurs, ami et concurrent, à savoir Yannick Dehaut. La Voix l’a rencontré chez lui.

La Voix : Qui ĂŞtes-vous Yannick Dehaut ?
Y. D. : J’ai 53 ans et je suis employé communal. J’habite à l’ombre du clocher de l’église Notre Dame. La colombophilie a commencé pour moi très jeune, mais je suis licencié depuis 1974.
Cette année a été excellente partout, en « jeunes », « un an » et « vieux ». J’ai gagné le trophée Berger qui vient récompenser le meilleur coulonneux aux trois premiers inscrits toutes catégories.
La Voix : Pour en arriver là il faut déjà des pigeons aux bonnes origines ?
Y. D. : Effectivement, chaque année, je renforce la qualité de mon colombier par l’achat de pigeons, de champions de vitesse ou de demi-fond, en Belgique ou en Hollande, chez M. Depoote (2001) et chez les Van de Merwe et Van Neverpelt. Il faut faire des sacrifices financiers ! Ces pigeons sont maintenant à l’élevage, croisés avec ceux que j’avais.
La Voix : Actuellement comment vit le colombier ?
Y. D. : Depuis le 29 décembre, il y a des jeunes aux plateaux. Il faut compter trois couvées par an avec l’aide de couples nourrisseurs à qui on a retiré les oeufs. Entrée au pigeonnier des compétiteurs fin janvier et premières sorties programmées fin février.
Je n’ai pas beaucoup de pigeons : 16 veufs, 6 vieux mâles qui ont tous fait des prix, 10 d’un an et quelques femelles. La sélection est sévère et impitoyable. Pas de pitié pour les retardataires !
Il va falloir passer bientôt aux accouplements car, comme beaucoup, je joue au veuvage. Je joue avec la fidélité pour leur compagne de mes pigeons pour gagner... C’est dur ! Pour cela, on accouple avec de jeunes femelles… Au moment des entraînements, je ne garde plus qu’un pigeonneau par nichée, l’autre je le donne à des amis qui débutent et qui ont besoin d’aide.
La Voix : Comment préparez-vous la compétition ?
Y. D. : Une nourriture adaptée, dosée, riche, avec des ingrédients choisis est indispensable, une propreté exemplaire (trois heures de nettoyage/jour) comme base. Ensuite, quelques petites distances de 20 km ; à intervalles réguliers, une plus grande de 60 km (Péronne) et c’est bon pour les concours qui se déroulent d’avril à août. Pour les jeunes, si les distances sont plus courtes au début, la saison se finira quand même sur Poitiers ou Limoges.
La Voix : Rendez-vous en avril donc pour le début des concours ?
Y. D. : Oui, à moins que la grippe aviaire, comme l’an passé, ne vienne contrarier notre calendrier... •


Article écrit par Thierry le dimanche 21 janvier 2007 à 18:43

[ Imprimer ] - [ Fermer la fenêtre ]